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Le salon Retromobile ne vous laisse pas insensible et vous êtes du genre à être dévoré par une passion automobile dont vous n’arrivez pas à vous sevrer. Ceci alors que c’est mauvais pour la planète, dangereux pour vos contemporains, un discours moral traduit dans les faits par un matraquage en règle dès que vous parcourez le moindre kilomètre au volant. La voiture, c’est dépassé, c’est un objet à partager pour aller d’un point A à un point B, sans rien contrôler et en silence, s’il vous plaît. Mais non, vous êtes définitivement un déviant, vous voulez écouter un moteur préalablement monter en température, vous voulez vibrer, sentir le transfert de masse, vous voyez un avenir dans le passé en cet instant présent. Vous n’êtes pas seul : FCA Heritage est là et fait de votre rêve une réalité : rouler avec une voiture de collection toute neuve.

Parmi toutes les merveilles exposées à Rétromobile cette année, ne ratez pas la rarissime Alfa Romeo 2000 Sportiva.

Taxi 5 ou Fast & Furious 8 sont loin d’être des chefs-d’œuvre. Encore une rencontre ratée entre l'automobile et le cinéma. Depuis les débuts de la voiture, qui a grandi en même temps que le 7e art, ces deux-là se sont frôlés, côtoyés, sans jamais vraiment s’apprécier ou même s’apprivoiser.

Le préparateur allemand Pogea Racing n'a visiblement pas voulu tenir sa langue. Celui-ci annonce d'une source très sûre et fiable qu'Alfa Romeo lancera un coupé 6C dans le nouveau programme produit, aux côtés d'un probable second SUV. La marque ne veut évidemment rien confirmer.

C'est peu fréquent de voir des séries spéciales sur des véhicules de niche et plutôt confidentiels comme l'Alfa Romeo 4C. Le coupé italien reçoit tout de même une série baptisée Edizione et limitée à 67 exemplaires, en hommage à l'Alfa Romeo 33 Stradale de 1967. Le tarif est de 67 500 €.

La marque milanaise revient de loin, mais 2017 signe son renouveau avec une hausse des ventes de 62 %. Mais ce n'est pas suffisant pour son PDG, tiraillé par ses créanciers. D'autant qu'en parallèle, Maserati touche le fond et stoppe momentanément sa production. Chronique d'un succès un peu amer.

Alfa Romeo jubile en regardant ses chiffres de vente aux États-Unis. Parti du groupe Fiat Chrysler Automobiles, le blason au biscione est revenu dans la contrée de l’Oncle Sam en 2016 avec de solides espoirs. Un risque qui s’est avéré payant puisque la marque italienne annonce fièrement avoir écoulé 12 031 véhicules. Une performance à rapprocher au précédent record dans le Nouveau Monde qui remontait à 1986 avec 8 021 voitures écoulées. Tout ça avec deux modèles, dont un arrivé au milieu de 2017 alors qu’en 2016, seulement 528 voitures avaient trouvé preneur !

Avec le déploiement commercial total de la Giulia et l'arrivée du Stelvio au catalogue, c'est tout sauf une surprise : la production d'Alfa Romeo a explosé en 2017, signe que le retour du premium est tout de même bénéfique. Il reste maintenant à concrétiser, ce qui sera probablement le plus difficile pour la marque italienne.

La Giulietta a eu droit à quelques mises à jour depuis son lancement en 2010, seulement voilà, la compacte accuse sérieusement le poids des ans chez Alfa Romeo qui prépare, heureusement, la relève. La marque italienne semble d'ailleurs indiquer qu'elle envisagerait de reprendre la plateforme de la Giulia. Ce qui indiquerait que la prochaine Giulietta serait une propulsion.

Avoir des disques efficaces et des étriers performants sont des qualités bien utiles pour se prévaloir d’une excellence dans les phases de freinage. De ce côté-là, le constructeur Alfa Romeo s’est donné les moyens de ses ambitions, lais tout ça n’est rien si l’intendance ne suit pas. En l’occurrence, celle-ci est ici assurée par les fluides et c’est justement un problème de liquide qui ralentit les carrières des Stelvio et autres Giulia aux États-Unis.