Le salon américain devait se dérouler cette semaine. Covid oblige, la manifestation est annulée. Alors le confiné se souvient des anciennes éditions, celles de la gloire de Detroit, et celles de son déclin.
Nombreuses sont les sociétés et notamment dans le monde automobile qui traversent de fortes turbulences suite à la pandémie de Coronavirus. Dernier exemple en date avec le géant italo-américain Fiat Chrysler qui vient de demander un crédit de 6,3 milliards d'euros garanti auprès de l'État italien
Quels enseignements la société tirera-t-elle de la crise sanitaire ? Reprendra-t-elle le fil de l’histoire comme avant ou profitera-t-elle de cette alerte pour repartir sur de nouvelles bases ? Les hommes seront-ils plus réactifs après cette alerte qu’ils ne le sont face à la catastrophe écologique toujours latente, autrement plus sourde, plus lourde de conséquences, plus irréversible. Personne ne peut présumer de l’inépuisable aptitude de l’humanité à se reconstruire comme à s’autodétruire. On peut en revanche observer ce qui s’est passé les « jours d’après » les précédentes fractures de l’industrie automobile. Pour démarrer en fanfare, nous revenons sur la crise de 1929.
La famille Peugeot, qui détient aujourd'hui 12,23 % du capital de PSA, ne possédera donc mécaniquement plus que 6,12 % du groupe PSA/FCA après la fusion des deux entités, décidée mi-décembre. Mais, confiante dans le succès de cette opération, elle souhaite dès que possible acquérir 2,5 % de plus du nouveau groupe.
Le groupe Fiat Chryler Automobiles signe un partenariat avec l'équipementier ZF. L'entreprise spécialiste des transmissions fournira une boîte automatique huit vitesses destinée aux futurs véhicules hybrides de l'entité.
La célèbre Nissan Skyline R34 GT-R gris clair aux bandes bleu marine ne devait pas être la voiture star du film Fast & Furious 2. L'un des décideurs majeurs du long-métrage américain a révélé qu'une Dodge Neon SRT-4 devait véhiculer le personnage principal Brian O'Conner.
En négociant en secret une fusion possible avec FCA (Fiat-Chrysler Automobiles), le nouveau P.-D.G. de Renault a changé son image. Le patron social réputé, et qui a transformé la maison Michelin en une entreprise où il fait (enfin) bon travailler, s’est révélé rusé et stratège.
Dans le cadre de l'affaire sur les émissions polluantes de ses véhicules, Fiat Chrysler avait conclu un accord avec les autorités américaines afin d'éviter un procès dont l'issue aurait pu être coûteuse. Le géant italo-américain va désormais dédommager ses clients américains à hauteur de 3000 dollars chacun.
Grisé par ses bons résultats, le groupe PSA ne cache plus ses visées expansionnistes. Après Carlos Tavares qui au salon de Genève début mars se déclarait ouvert à la perspective d’un rachat de Fiat Chrysler, c’est la famille Peugeot qui fait part de son appétit ce mardi matin.
Carlos Tavarès l’a déclaré lui-même au salon de Genève : « tout est ouvert ». PSA (Peugeot, Citroën, Opel, DS) et Fiat-Chrysler vont-ils se rassembler en un seul groupe ? Quelles seraient les conséquences d’une telle méga-fusion ? Petit exercice de prospective.
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