Il n’a échappé à personne ces derniers jours que les bonnes nouvelles se sont accumulées au sujet des groupes automobiles français. Des résultats en hausses, des dividendes distribués, des primes accordées et des ambitions renouvelées au point de racheter des concurrents… Tant Renault que Peugeot semblent avoir retrouvé leur forme d’antan. Une embellie dont personne ne veut être oublié et surtout pas l’actuel président de la République.
Le salon de Genève approche et nous commençons à en savoir plus sur le programme de chaque marque. Le groupe Renault dévoile aujourd'hui ce que nous pourrons voir chez Renault, Dacia et Alpine, avec, notamment, la confirmation de la présence du Captur restylé.
Le patron du groupe automobile Renault Nissan a décidé de céder la direction exécutive de la marque japonaise qu’il détenait. Une mise en retrait qui profitera à Hi roto Saikawa. Ce dernier préside aussi l'Association des constructeurs d'automobiles japonais et a été membre du conseil d'administration de Renault entre 2006 et 2016. Ce sera donc lui le patron exécutif de Nissan. Une fonction qui sera prise un 1er avril. Et au vu du dispositif réellement mis en place, c’est presque un poisson.
Bancales, originales, en trop dans leur gamme ou encore démodées par les incontournables SUV : elles ont été classées sans suite. Absentes des concessions depuis quelques mois voire quelques semaines, elles ont aussi quasiment quitté nos mémoires. Elles se rappellent toutefois à notre bon souvenir quand parfois on les croise dans la rue.
Lorsque l’on est constructeur automobile, il n’y a pas que les normes antipollution à devoir prendre au sérieux. Il faut aussi plus simplement mettre sur le marché des véhicules qui ne souffrent d’aucune tare majeure. Et même lorsque l’on n’habite pas les États-Unis, on peut, comme automobiliste lambada, faire valoir ses droits et obtenir dédommagement lorsque l’on a été dupé. À condition d‘être patient. Mais les propriétaires des Renault Scenic 2 seront ravis de savoir qu’ils ne pourront plus être oubliés.
C’est peut-être l’occasion d’une belle tête de pont vers le stratégique marché d’Asie du Sud Est qui est en train n’échapper à nos deux groupes automobiles français. Tant le lion que le losange ambitionnent de faire fusionner à leurs marques le malaisien Proton en pleine déconfiture. Renault pensait avoir fait le plus dur en avançant masqué sous une bannière Mitsubishi qui est maintenant sienne. Mais c‘était sans compter sur le chinois Geely, déjà taulier de Volvo.
Des records d'un côté, des mauvaises nouvelles pour nos portefeuilles de l'autre : voici ce que nous avons retenu de l'actualité de la semaine.
Les ventes de véhicules électriques ont peiné à décoller et restent aujourd'hui anecdotiques. Cependant, elles sont en hausse et un marché de l'occasion s'organise petit à petit. Alors question : acheter une électrique d'occasion est-il aujourd'hui un bon plan ? Caradisiac tente de répondre à cette question.
Le précédent grand plan stratégique remonte à 2011 : "drive the change". Le constructeur s'était fixé certains objectifs qui ont été largement dépassés l'an dernier avec une année record pour la marque au losange qui parvient à faire augmenter assez nettement sa marge opérationnelle. Le seul bémol vient toujours de la Chine où Renault est inexistant.
Gouverner c’est prévoir dit-on. Pour ce qui est des constructeurs automobiles dans la tourmente d’un « Dieselgate » initiée par Volkswagen, cette anticipation a pris la forme de « provisions » sur les comptes au cas où il faudrait faire face à des mauvais jours. Ceux-là peuvent s’annoncer lorsque certains signes avant-coureurs pointent à l’horizon. Par exemple un dossier transmis par une administration compétente à la justice. C’est le cas de Renault en France, qui se trouve par ailleurs sur une liste non exhaustive. Mais le losange est sûr de son fait. Alors pourquoi faire des provisions ?
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