Tollé chez les automobilistes. Depuis une semaine, ils s’insurgent contre un décret en préparation qui les priverait, très momentanément, de leur cher avertisseur de radar. Pour protester, plus de 140 000 d’entre eux ont déjà signé une pétition qui met en avant des prétextes fallacieux, sans oser reconnaître qu’un tel projet les oblige simplement à ne pas dépasser la vitesse autorisée, sur 20 petits km, pendant 24 petites heures. Une pétition d’égoïstes ?
Les candidats à la présidentielle, c'est comme les ralentisseurs : chacun veut le sien mais tout le monde trouve qu'il y en a trop et à la fin personne n'y peut rien. Sauf que les ralentisseurs, ça pourrit la vie plus sûrement que la politique.
Pour essayer de comprendre le "Renault gate", je me suis souvenu de l'époque où les modèles Renault étaient confrontés à des problèmes de fiabilité et où le SAV du constructeur se faisait tirer l'oreille pour donner satisfaction aux clients. Une politique de cost-killing qui est probablement à l'origine des problèmes liés aux systèmes de dépollution.
Et si, pour une fois, ce billet d’humeur était un billet de bonne humeur. Enfin presque. Et si, plutôt que de chercher la petite bête qui se cache sous le châssis des 100 000 voitures électriques immatriculées en France, on saluait l’exploit. Sans tomber dans l’admiration béate de certains commentateurs, mais en dénonçant quelques grosses ficelles généralement accolées à ces nouveaux engins.
Cela devrait interpeller le monde de l'auto. En février, la fréquentation du salon Rétromobile a une nouvelle fois augmenté de 8 % tandis que six mois plus tôt, celle du Mondial de l'automobile diminuait - une première - de 15 %.
Le rachat d’Opel par PSA a peut-être ouvert la voie à d’autres fusions ou absorptions dans le monde de l’automobile. Parce que certains constructeurs sont plus fragiles que d’autres. Parce qu’après deux années de bons bénéfices, certains disposent du cash suffisant pour en racheter d’autres. Et parce que l’avenir et les nouvelles mobilités plaident pour une concentration des marques.
La vente d’Opel à PSA est le dernier épisode en date des aventures de General Motors en Europe. Une histoire qui, depuis presque trente ans, se solde systématiquement par des déconvenues. Des alliances, des rachats et des incursions qui, de Fiat à Saab en passant par Chevrolet, se sont toujours soldés par des échecs. Saga d’un manque de bol.
Peugeot qui rachète Opel, cocorico, tout le monde est content, des analystes aux gouvernements en passant par la Bourse. Sauf les syndicats, forcément. Faut-il être enthousiaste ? Croire que l'addition de deux poids moyens fera un poids lourd et permettre de dépasser le point mort ? Ou craindre le poids mort ?
Tout se termine bien. Les différents protagonistes du rachat d’Opel par PSA n’y voient plus d’inconvénients. L’affaire devrait être bouclée rapidement et annoncée dans les prochains jours. Pourtant, la stratégie mise au point a été bousculée par des fuites. Et l’hostilité des autorités allemandes à l’annonce du rapprochement ressemble plus à une posture qu’à une véritable incrédulité. Retour sur les quelques jours durant lesquels Carlos Tavarès a éteint les incendies.
L’année a démarré sur les chapeaux de roues. En janvier, les ventes de voitures ont fait un bond de 10,5%. De quoi donner le sourire à tout le secteur. Sauf que ce joli score est quelque peu biaisé. Au 30 janvier, le compteur affichait une baisse de 2,75%. Au cours de la nuit qui a suivi, et de journée du 31, 18 000 voitures ont été miraculeusement immatriculées. Le miracle de ce début d’année. Explications.