BMW : des plaintes aux États-Unis sur les émissions de ses diesels
Le « dieselgate » n’est plus l’apanage du seul groupe Volkswagen. Il en a été l’origine mais son procédé de logiciel truqueur semble avoir été largement partagé par la concurrence en général et ses homologues en particulier. Aujourd’hui, c’est BMW qui est dans le collimateur. Il y a une semaine, la marque a dû vivre en Allemagne les affres de la perquisition à la suite d'une enquête préliminaire contre X ouverte le 27 février en raison de soupçons de fraude sur environ 11 400 véhicules. BMW avait indiqué qu'elles étaient en rapport avec une fraude aux gaz polluants concernant certaines versions des modèles diesel 750d et M550d. Cette fois, ce sont les États-Unis qui entrent dans la danse avec la redoutable plainte en nom collectif.
Une plainte a ainsi été déposée de l’autre côté de l’Atlantique contre le constructeur automobile allemand BMW concernant les émissions de moteurs diesel équipant certains de ses modèles. Une information venue du cabinet d'avocats Hagens Berman en charge de cette entame de procédure qui doit toutefois encore être approuvée par un juge pour passer au stade de l'instruction. La plainte a été déposée devant un tribunal du New Jersey.
Ce sont les BMW X5 et 335d commercialisées entre 2009 et 2013 qui sont ici concernées. Leurs émissions polluantes, selon Hagens Berman, dépasseraient 27 fois les limites autorisées aux États-Unis. BMW aurait eu recours pour le dissimuler à un "logiciel tricheur" comme l'a fait son concurrent Volkswagen, affirme-t-on de même source. "Ces voitures telles que BMW les a vendues ne sont pas légales", affirme le cabinet d'avocats. Le logiciel tricheur empêcherait de détecter les émissions d'oxyde d'azote (NOx) supérieures aux normes.
"Hagens Berman estime que les acheteurs ont le droit d'être remboursés du prix conséquent qu'ils ont payé pour ce qu'ils pensaient être une voiture puissante, efficace et répondant aux normes", souligne le communiqué.
On rappellera que BMW avait admis fin février avoir "par erreur" équipé des milliers de véhicules diesel en Allemagne avec un logiciel mesurant les gaz d'échappement qui n'était pas conforme pour ces modèles en niant toute intention frauduleuse.
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