Certains parlementaires anglais veulent bannir thermiques mais aussi hybrides
Actuellement, le Royaume-Uni s'est fixé comme objectif d'interdire la vente de voitures neuves essence et diesel d'ici 2040. Mais un groupe de parlementaires de tous bords politiques estime qu'il faudrait passer à 2032, et qu'il faudrait aussi interdire les hybrides.
De plus en plus de pays en Europe occidentale envisagent une interdiction pure et simple de la vente de voitures thermiques d'ici 2040, voire avant, pour certains. Mais faut-il aussi englober les hybrides ? La question se pose actuellement au Royaume-Uni où un groupe de parlementaires de plusieurs bords politiques s'est formé pour promouvoir la mobilité verte plus rapide et plus intense.
Actuellement, le Royaume-Uni (comme la France, d'ailleurs), s'est fixé 2040 pour le bannissement des voitures à moteur thermique. Le comité BEIS (business, energy and insdustrial strategy) a expliqué en fin de semaine dernière que l'Angleterre devait revoir cette étape et la passer à 2032, tout en la durcissant.
"Si nous voulons être sérieux et devenir les leaders mondiaux de l'électrification, le gouvernement doit revoir son objectif et autoriser uniquement la vente de voitures zéro émission dès 2032". Et 14 ans, à l'échelle de l'automobile, c'est court (à peine deux générations d'un véhicule).
La particularité de la proposition de ce groupe parlementaire est l'interdiction des hybrides rechargeables, qui font pourtant partie du programme actuel pour 2040. Selon certains experts anglais, il faudrait que la demande pour les pures électriques augmente de 17 000 % en à peine plus de dix ans pour réussir à franchir le cap en 2032. Malheureusement, le problème de la recharge se pose toujours, avec 16 500 bornes au Royaume-Uni actuellement.
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