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Comment se repérer facilement entre les différentes technologies hybrides ?

Dans Pratique / Conseils d'achat

Julien Bertaux

À entendre les publicités des constructeurs à la radio ou la télévision, toutes les voitures seraient hybrides. Si c’est devenu pratiquement le cas, une voiture hybride ne fait pas l’autre, car les technologies employées diffèrent. Suivez-le guide afin de vous repérer facilement lors de votre choix.

Comment se repérer facilement entre les différentes technologies hybrides ?
Il existe trois types d'hybridation, mais les constructeurs s'amusent parfois à brouiller les pistes entre les différentes technologies.

Micro-hybride, hybride 48V, hybride rechargeable, hybride simple voire "autorechargeable", il y a de quoi en perdre son latin ! Et pour brouiller davantage les pistes, les constructeurs y vont de leur propre terme marketing.

S'il est vrai que les constructeurs emploient des technologies différentes, on peut les regrouper selon trois familles très distinctes de par leur fonctionnement, leur gain en consommation et aussi l'usage que l'on doit en faire.

La micro-hybridation

La première est la plus simple techniquement, donc la moins coûteuse, mais aussi la moins bénéfique en termes de réduction des émissions de CO2. Il s’agit des modèles micro-hybride qui utilisent une architecture électrique de 48V. Ils peuvent aussi prendre l’appellation de mild-hybrid ou hybrid 48V.

Sur les Hyundai i20 par exemple, la technologie employée est inscrite de limpide.
Sur les Hyundai i20 par exemple, la technologie employée est inscrite de limpide.

Initialement, il s’agissait d’alterno-démarreur permettant des phases d’arrêt plus longues du moteur, mais aussi de donner un coup de pouce lors des phases d’accélération à faible vitesse. Avec l’avènement de l’architecture 48V, la puissance des moteurs électriques et la capacité des batteries ont augmenté.

Ainsi, cette technologie assiste le moteur thermique, mais elle n’est pas capable de propulser le véhicule seul. Là aussi, les choses évoluent puisque certaines Audi peuvent effectuer des manœuvres sans réveiller le moteur à combustion. L’hybridation légère peut être utilisée lors du démarrage du moteur et des phases d'accélération et de relance.

À titre d’exemple, la chaîne de traction de Stellantis fait appel à un moteur électrique, placé dans la boîte de vitesses automatique, d’une puissance de 28 ch. Elle bénéficie d’une batterie spécifique dont la capacité nette atteint 0,432 kWh. Ainsi motorisée, une Peugeot 208 se contente d’une consommation homologuée de 4,6 l/100 km tout en octroyant des accélérations et des reprises vigoureuses au regard de sa puissance (136 ch).

L’hybride simple

Il s’agit de la technologie la plus ancienne, apparue chez Honda et Toyota et qui s’est démocratisée grâce aux Prius, Yaris ou encore Corolla. Dans ce deuxième cas, la partie électrique prend une place plus importante dans le fonctionnement de l’auto. La grande différence par rapport à un système de 48V réside dans le fait que le véhicule peut être propulsé par le moteur électrique seul. Bien sûr, le moteur à combustion peut aussi fonctionner seul ou en combinaison avec l’électromoteur selon les besoins de conduite et les conditions.

Difficile de deviner qu'il s'agit là d'une motorisation hybride simple.
Difficile de deviner qu'il s'agit là d'une motorisation hybride simple.

Ce type d’hybridation permet généralement au véhicule de rouler sur de courtes distances (seulement quelques kilomètres) et à faible allure en utilisant l’énergie stockée dans la batterie. Le moteur à combustion est sollicité lorsque la demande en puissance et/ou la vitesse sont plus élevées. Il existe alors un système de récupération d’énergie à la décélération et au freinage pour recharger la batterie. Le moteur thermique peut aussi être mis à contribution pour la recharger.

Nommée "full hybrid" ou parfois "hybride autorechargeable", cette technologie est entièrement autonome et n’a pas besoin d’être rechargée sur secteur ou sur une borne spécifique.

L’hybride rechargeable

Cette dernière option a le vent en poupe, les déclinaisons se multiplient dans la gamme des constructeurs. L’avantage réside dans la forte baisse des consommations et des émissions pendant le cycle d'homologation. Si le principe reste assez proche d’un hybride simple, la batterie est ici nettement plus grande, de l’ordre de près de 20 kWh dans le cas du dernier Volkswagen Tiguan eHybrid par exemple. Le but étant d’offrir un grand rayon d’action sans utiliser le moteur thermique. Ce Tiguan est ainsi donné pour 120 km sans brûler une goutte de carburant. Les progrès en la matière sont énormes puisque l’ancienne génération de Tiguan devait se contenter d’une cinquantaine de kilomètres.

Comment se repérer facilement entre les différentes technologies hybrides ?

En plus de pouvoir circuler dans le plus grand des silences, les moteurs électriques sont bien plus puissants que sur les versions hybrides simples (116 ch toujours dans le cas du dernier Tiguan). Les performances sont généralement aux rendez-vous, surtout au niveau des relances.

De plus, ces hybrides proposent plusieurs modes de conduite, dont un permettant de préserver la batterie ou, au contraire, de se reposer uniquement sur elle. Seulement, les accumulateurs doivent être branchés le plus souvent possible pour en profiter au mieux. Une fois ces derniers déchargés, les consommations s’en trouvent fortement dégradées puisque le poids de la batterie n’a rien d’anodin (parfois plusieurs centaines de kilos). Une PHEV peut être rechargée en une nuit sur une prise domestique et les dernières générations acceptent jusqu’à 50 kW sur une borne rapide.

Enfin, ne prenez pas pour argent comptant le message des publicités des constructeurs vantant des consommations de moins de 2 l/100 km en moyenne. Ce chiffre n'est obtenu que si vous roulez 90 % du temps sans utiliser le moteur thermique.

Pour quel usage ?

L’hybridation la plus simple tend à se généraliser et ne présente pas véritablement d’inconvénient. Elle convient donc à toutes les utilisations. La seconde, l’hybride simple, apporte un réel gain de consommation en ville et sur le réseau secondaire. Sur autoroute, son intérêt est plus limité.

Enfin, l’hybride rechargeable doit être un achat réfléchi. Quitte à investir et à déplacer une grosse batterie, autant qu’elle soit rechargée le plus fréquemment possible. C’est pour cela qu’il est impératif de disposer d’une prise à domicile. Dans le cas contraire, utiliser son auto batterie vide est totalement contre-productif. L’intérêt de cette technologie est d’effectuer ses déplacements quotidiens, notamment d’aller-retour domicile-travail uniquement sur l’électrique et non de surconsommer du carburant.

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