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Commentaires - Michelin fait part de son intention d'acquérir Sascar

Antoine Dufeu

Michelin fait part de son intention d'acquérir Sascar

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Par Anonyme

Quel est l'intérêt de Michelin dans cette acquisition ?

Par

En réponse à

Commentaire supprimé.

   

il fait déjà les pneus pour la RATP métro et bus...

Par

En réponse à Anonyme

Quel est l'intérêt de Michelin dans cette acquisition ?

   

Y'en a forcément d'autres, mais moi j'en vois déjà un: imposé des pneus Michelin aux 190 000 camions gérés par la société.

Ce qui fait un beau petit pactole.

Par §wiz107IW

En réponse à SiriusRST

Y'en a forcément d'autres, mais moi j'en vois déjà un: imposé des pneus Michelin aux 190 000 camions gérés par la société.

Ce qui fait un beau petit pactole.

   

Ensuite, il y a du business à faire avec une société de transport. Ce pays est immense, où quasiment tout se fait par camions. Le Brésil est en voie de développement, une croissance forte, qui se traduit forcement par l'accroissement des transports de marchandise (et des humains). Posséder une société de transport, c'est avoir l'assurance de récolter une part de la croissance brésilienne

.

Le fait que Michelin est un fabricant de pneus ne devrait pas limiter son business dans les pneus. Fabriquer et vendre des pneus est le business de Michelin, tout comme Bouygues l'était avec le BTP, tout comme Areva l'est avec le nucléaire, ou que l'assurance l'était aux compagnies d'assurance. Mais ceci n'est qu'un moyen de gagner de l'argent, parmi tant d'autres. Si on peut gagner de l'argent en se diversifiant sur un autre secteur, alors pourquoi se refuser cette possibilité?

Bouygues était dans le BTP. Il y avait une opportunité dans la téléphonie. Ils l'ont saisie

Areva était dans le nucléaire, cuve, turbine, alternateur... Il suffisait de mettre des pales à un alternateur au lieu d'une turbine, de mettre tout cela sur un haut pylone. Youpi, Areva devient aussi un acteur dans les éoliennes.

L'argent gagné dans ce nouveau secteur aura la mêem couleur, la même odeur que dans le secteur historique de cette entreprise, de n'importe quelle entreprise.

Pire encore, si jamais un industriel se cantonne dans son business historique, et que le monde change un peu trop vite, alors bon nombres de gens, dont ceux qui sont ici, seront les premiers à critiquer, à dire qu'il fallait se diversifier...

Michelin l'a fait sur cette exemple brésilien. Tant mieux pour Michelin (s'ils ont visé juste)

Par

Renault fait bien de la Banque avec RCI

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Par

En réponse à papaschulls

Renault fait bien de la Banque avec RCI

   

Et du conseil en stratégie d'entreprise, quelque soit le secteur, avec RENAULT Consulting.

Par

En réponse à SiriusRST

Et du conseil en stratégie d'entreprise, quelque soit le secteur, avec RENAULT Consulting.

   

Merci pour se rappel. Il se dit qu'ils pourraient se consulter eux même : comment avoir oublié de vendre en Chine des automobiles en général et en Norvège des autos électriques en particulier.

Un oubli est si vite arrivé remarque...

Par

En réponse à SiriusRST

Et du conseil en stratégie d'entreprise, quelque soit le secteur, avec RENAULT Consulting.

   

Merci pour se rappel. Il se dit qu'ils pourraient se consulter eux même : comment avoir oublié de vendre en Chine des automobiles en général et en Norvège des autos électriques en particulier.

Un oubli est si vite arrivé remarque...

Par §wiz107IW

En réponse à roc et gravillon

Merci pour se rappel. Il se dit qu'ils pourraient se consulter eux même : comment avoir oublié de vendre en Chine des automobiles en général et en Norvège des autos électriques en particulier.

Un oubli est si vite arrivé remarque...

   

Le soucis avec la Chine, c'est le boulet chinois que tout constructeur doit avoir au pied. Mais ce n'est pas tout: on ne peut pas choisir son emplacement. Dans le but de soutenir le développement industriel du pays, le PCC peut imposer l'emplacement. Or, pendant des longues années, la Chine riche, celle qui a les moyens d'acheter des voitures, c'est la Chine le long des côtes. De ce fait, construire une usine automobile dans l'Ouest du pays, c'est se condamner d'avance:

-de la logistique pour transporter des composants et matériaux depuis la côte

-et de la logistique pour transporter des voitures dans l'autre sens vers Shanghai, Pekin et consort

Pour un Français, lui demander de traverser la France, c'est insignifiant. 1000km environà l'opposé. Industriellement, ça ne pose pas de gros problème selon le lieu où on s'implante en France. Importé via le port de Marseille. Transporter à Lyon pour être transformé, puis distribué à Paris. Aucun soucis

Mais la Chine, c'est une autre échelle. Faire un aller-retour Est-Ouest, c'est comme débarquer les composants à Brest, transporter jusqu'à l'usine en Ukraine, puis retransporter à Paris pour être vendu.

Le soucis, c'est que le concurrent, lui a pu débarquer à Brest, avec une usine à Anger, pour la destination finale à Paris

Avec ce genre de conditions, aller en Chine, c'est suicidaire.

Peut etre qu'entre temps, Renault a obtenu des conditions moins défavorables

Ou peut être que depuis, l'Ouest de la Chine s'est bien développé, et que la main d'oeuvre chinoise sur la côte est devenu "hors de prix", rendant intéressant la présence de Renault en Chine

.

Quant à la Norvège, je t'invite à te renseigner sur leur norme électrique, notamment la gestion de la mise à terre (norme TT, TN ou IT)

Bref, la Norvège est le seul pays européen a adopter la norme IT.

Il est relativement facile de modifier un composant TT pour rendre compatible avec la norme TN, et vice versa. En revanche, c'est impossible avec la norme IT. Et donc avant de dépenser encore du fric juste pour un pays, il est raisonnable d'attendre de voir la tendance de ce marché pour la voiture électrique, de voir la volonté du pouvoir en place de favoriser les VE ou pas.

Par

En réponse à §wiz107IW

Le soucis avec la Chine, c'est le boulet chinois que tout constructeur doit avoir au pied. Mais ce n'est pas tout: on ne peut pas choisir son emplacement. Dans le but de soutenir le développement industriel du pays, le PCC peut imposer l'emplacement. Or, pendant des longues années, la Chine riche, celle qui a les moyens d'acheter des voitures, c'est la Chine le long des côtes. De ce fait, construire une usine automobile dans l'Ouest du pays, c'est se condamner d'avance:

-de la logistique pour transporter des composants et matériaux depuis la côte

-et de la logistique pour transporter des voitures dans l'autre sens vers Shanghai, Pekin et consort

Pour un Français, lui demander de traverser la France, c'est insignifiant. 1000km environà l'opposé. Industriellement, ça ne pose pas de gros problème selon le lieu où on s'implante en France. Importé via le port de Marseille. Transporter à Lyon pour être transformé, puis distribué à Paris. Aucun soucis

Mais la Chine, c'est une autre échelle. Faire un aller-retour Est-Ouest, c'est comme débarquer les composants à Brest, transporter jusqu'à l'usine en Ukraine, puis retransporter à Paris pour être vendu.

Le soucis, c'est que le concurrent, lui a pu débarquer à Brest, avec une usine à Anger, pour la destination finale à Paris

Avec ce genre de conditions, aller en Chine, c'est suicidaire.

Peut etre qu'entre temps, Renault a obtenu des conditions moins défavorables

Ou peut être que depuis, l'Ouest de la Chine s'est bien développé, et que la main d'oeuvre chinoise sur la côte est devenu "hors de prix", rendant intéressant la présence de Renault en Chine

.

Quant à la Norvège, je t'invite à te renseigner sur leur norme électrique, notamment la gestion de la mise à terre (norme TT, TN ou IT)

Bref, la Norvège est le seul pays européen a adopter la norme IT.

Il est relativement facile de modifier un composant TT pour rendre compatible avec la norme TN, et vice versa. En revanche, c'est impossible avec la norme IT. Et donc avant de dépenser encore du fric juste pour un pays, il est raisonnable d'attendre de voir la tendance de ce marché pour la voiture électrique, de voir la volonté du pouvoir en place de favoriser les VE ou pas.

   

" on ne peut pas choisir son emplacement ". Et ce n'est certes pas en arrivant après tout les autres et en étant lié avec un constructeur japonais ( pas vraiment en odeur de sainteté là bas ) que l'on trouve les meilleures places n'est il pas ?

Pour la Norvège, mais c'est bien la Leaf qui se vend le plus là bas non ? Et de très loin.

Ni cette alliance que d'aucuns semblent vouloir associer à un groupe n'ont pas été foutus d'adopter la norme ayant valeur de référence , qu'est ce que l'on peut te dire de plus sinon de repasser le plat de "marque-gag".

Sur ces derniers moins, on a vu la Béhème et la UP! s'immatriculer par centaines sur ce marché niche, mais n°1 sen Europe sur le segment des électriques. Et qui n'en vend quasiment pas en s'étant pourtant auto-proclamé champion en la matière? Devine.

A ce sujet, ce sera bien entendu la E-Golf qui sera n°1 quand elle sera vendue là bas.

Et les versions Hybrides plug-in du groupe ( Golf, A3, Passat... ) viendront compléter le tableau. Moins attrayantes fiscalement là bas, elles sont tout de même promises à des scores corrects.

Par

En réponse à §wiz107IW

Le soucis avec la Chine, c'est le boulet chinois que tout constructeur doit avoir au pied. Mais ce n'est pas tout: on ne peut pas choisir son emplacement. Dans le but de soutenir le développement industriel du pays, le PCC peut imposer l'emplacement. Or, pendant des longues années, la Chine riche, celle qui a les moyens d'acheter des voitures, c'est la Chine le long des côtes. De ce fait, construire une usine automobile dans l'Ouest du pays, c'est se condamner d'avance:

-de la logistique pour transporter des composants et matériaux depuis la côte

-et de la logistique pour transporter des voitures dans l'autre sens vers Shanghai, Pekin et consort

Pour un Français, lui demander de traverser la France, c'est insignifiant. 1000km environà l'opposé. Industriellement, ça ne pose pas de gros problème selon le lieu où on s'implante en France. Importé via le port de Marseille. Transporter à Lyon pour être transformé, puis distribué à Paris. Aucun soucis

Mais la Chine, c'est une autre échelle. Faire un aller-retour Est-Ouest, c'est comme débarquer les composants à Brest, transporter jusqu'à l'usine en Ukraine, puis retransporter à Paris pour être vendu.

Le soucis, c'est que le concurrent, lui a pu débarquer à Brest, avec une usine à Anger, pour la destination finale à Paris

Avec ce genre de conditions, aller en Chine, c'est suicidaire.

Peut etre qu'entre temps, Renault a obtenu des conditions moins défavorables

Ou peut être que depuis, l'Ouest de la Chine s'est bien développé, et que la main d'oeuvre chinoise sur la côte est devenu "hors de prix", rendant intéressant la présence de Renault en Chine

.

Quant à la Norvège, je t'invite à te renseigner sur leur norme électrique, notamment la gestion de la mise à terre (norme TT, TN ou IT)

Bref, la Norvège est le seul pays européen a adopter la norme IT.

Il est relativement facile de modifier un composant TT pour rendre compatible avec la norme TN, et vice versa. En revanche, c'est impossible avec la norme IT. Et donc avant de dépenser encore du fric juste pour un pays, il est raisonnable d'attendre de voir la tendance de ce marché pour la voiture électrique, de voir la volonté du pouvoir en place de favoriser les VE ou pas.

   

Et pour la volonté politique de la Norvège de continuer à pousser les V.E :

vraiment aucune raison que ça change:

- Peu de population ( 5 millions d'hab ) majoritairement concentrée dans le sud.

- Faible amplitude kilométrique entre les quelques villes d'importance

- Pouvoir d'achat XXL des habitants

- Prises de courant extérieures par dizaines de milliers : utiles pour démarrer les thermiques l'hiver, souvent équipés de réchauffeurs de moteurs à brancher avant mise en route.

- Peuple éduqué, capable de comprendre les décisions politiques d'avenir.

- Et surtout, production électrique extrêmement propre et pérenne dans le temps : les 100 % renouvelables ne sont plus loins.

Dès lors, vraiment aucune raison que la tendance ne soit pas pérenne dans le temps.

Tu te renseigneras aussi sur le formidable pactole financier dont dispose la Norvège du temps de sa splendeur des grandes années de production pétrolière et gazière. Capital qui ne fût pas totalement dépensé, mais largement investi.

Si décision était prise par le gouvernement local, par fantaisie, d'offrir une caisse électrique à chaque foyer, ça ne poserait pas le moindre souci d'équilibre aux finances locales.

Voir cet article, surtout la fin.

http://www.lemoci.com/011-47783-Presentation-generale-Norvege.html

Par Anonyme

En réponse à Anonyme

Quel est l'intérêt de Michelin dans cette acquisition ?

   

Peut être l'élargir son activité et gonfler son chiffre d'affaire ...

Par §sel086iZ

la propagande de la sécurité routiere sur le site ca devient lourd

pas moyen de virer cette pub de merde ???

 

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