Par Anonyme
Bonjour, Certes il n'est pas réjouissant de constater l'échec d'une personne, mais il est tout aussi insupportable de laisser circuler de telles informations. M. Mantello a été "débarqué" de Kymcolux, le terme est fort mais approprié. Les ventes Kymco sur la France sont en très net recul, à part les quads, les chiffres sont très mauvais : effondrement des ventes sur les 125 cc et les >125 cc, les ventes des 50 cc ne sont qu'un trompe l'oeil si l'on considère que Kymco a livré 3500 Agility 50 à la Poste, en retranchant ces ventes, mêmes les 50 cc sont en net recul. M. Mantello laisse derrière lui un réseau qui aura vu fondre ses marges, un grand nombre des acteurs du réseau Kymco, dont certains étaient parmi les tout premiers ont ouverts leurs concessions à d'autres marques, ainsi l'espace qu'aura contribué à laissé M. Mantello sera difficile à reconquérir. La politique réseau menée pendant ces 3 dernières années a été un échec. Plus grave encore, l'année 2012 s'annonce comme extrêmement délicate pour Kymco, la conjonction d'une crise économique à laquelle s'ajoute l'absence de nouveaux produits (ce ne sont pas une moto et un nouveau Grand Dink qui vont sauver la mise) ainsi que l'émergence de produits conccurents tels que le 3 roues de Peugeot (entre autre) et pour finir une élection présidentielle dont chacun sait qu'il s'agit d'une période ou les consommateurs sont particulièrement atones... tout cela va contribuer à plomber les ventes. Au sujet des 3 roues, l'opposition de M. Mantello à ce produit a été une erreur majeure, la demande en 3 roues est forte et correspond à la clientèle Kymco qui est plutôt agée, en tout cas ce n'est pas celle de MBK. Les bases étaient pourtant bonne, le Dink-Street 125 et le 300 assuraient une excellente plateforme, il faut préciser que les Taiwanais étaient plutôt favorables et ont la capacité de mettre en oeuvre rapidement un tel produit. En résumé, on ne vous remercie pas pour votre oeuvre M. Mantello, vous laissez une marque qui aura du mal à remonter la pente, il faudra un directeur commercial très motivé pour remettre le train en marche. Tout ceci est dit en toute sincérité, il faut du reste prendre en compte le parcours professionnel de M. Mantello pour se rendre compte qu'avec Kymco il aura une fois de plus pratiqué la politique de la terre brûlée. Alors bon vent cher Monsieur.