Commentaires - Le road trip italien de Jean Giono en 4ch

C'est une 4CV découvrable, pas un cabriolet.

Il fallait se faire petit, pour voyager dans une 4 CV, très étroite, et qui plus est très bruyante aux places arrière, tout près du moteur.

Merci pour l'article, ça donne envie de relire cette oeuvre.

L'ami Michel ferait en effet bien de consulter le fils Bellu quand il redige ce type d'article.

Il n'a jamais été question de cabriolet pour désigner ce modèle ( relativement rare ) de 4ch.

Les détails sur sa production se trouvent ici :

https://www.renault4cv.fr/

Du Giono mis en dessins

https://www.youtube.com/watch?v=n5RmEWp-Lsk

On ne saura jamais la part de ce qui est vrai et de ce qui est imaginé.

"On ne saura jamais la part de ce qui est vrai et de ce qui est imaginé." c'est souvent le cas en littérature.

Tout comme la mer, l'aviation (l'aéropostale)l’automobile est aussi un formidable véhicule littéraire.

Je trouve intéressant qu'on revienne sur cette 4CV. Ce fut mon premier contact avec le volant dans la pâture du voisin. Mon frère ainé conduisait déjà et nous avons "sorti de grange" une vieille 4CV, avons changé l'huile, nettoyé l'allumage et c'était parti .Nous nous sommes amusés avec pendant des mois et j'ai compris comment jouer avec la motricité du tout à l'arrière, et ce n'était pas fini, bon j'arrête je ne suis pas Giono!

C'est increvable. Les pannes sont simples et réparables .Pour débuter en mécanique, c'est parfait On comprend trés bien le fonctionnement de la mécanique.Et rien de risible car on a retrouvé ça sur les Gord et Alpine mais en mieux!

Jean Redelé ne s'y était pas trompé, il avait toujours reconnu que ses tentatives de se mesurer à d'autres avec une simple 4CV lui avait donné des ailes et on a vu la suite!

si on ne doit pas oublié Giono en littérature, on ne doit pas oublié non plus que la grand-mère de l'Alpine actuelle est bien la 4CV !

"si on ne doit pas oublier Giono en littérature," ni l'orthographe!

C'est Giono lui-même qui parle de cabriolet. Laissons lui son jugement

Faut pas surjouer: increvable, non.

Il y avait le pignon en céloron qui serait aujourd'hui classé dans la case «obsolescence programmée» et à cette époque, 100.000 km était un horizon difficile à atteindre.

J'ai eu un prof de mécanique en 1976 qui avait ce pignon comme presse papier, exemple des choses à ne pas faire.

En revanche la 4cv fut le base de la A106 de Mr Rédélé.

Le moteur est la première version du Cléon Fonte à 3 paliers, devenu 5 paliers avec la Dauphine ou la R8, il a duré jusqu'à la Twingo 1.

N'oublions pas que cette 4CV était pour partie l'œuvre d'un prisonnier de guerre célèbre.

"100.000 km était un horizon difficile à atteindre." effectivement mais il faut rapporter cela au kilométrage annuel moyen de l'époque. On trouvait beaucoup plus de 4CV accidentées que de 4CV en pannes moteurs malgré le refroidissement primaire.

... bon... si c'est ce pacifiste puis collabo notoire qui le dit...

Selon des témoignages, Giono exécrait l'automobile. S'en désintéressant totalement il ne savait pas reconnaitre les marques et ne cherchait pas à les reconnaitre. Bien entendu il avait toujours refusé de passer son permis de conduire (tout comme Sartre et d'autres intellectuels de l'époque). Ce sont ses deux filles qui se relayaient pour conduire, lui et sa femme restant toujours à l'arrière.

Pour Sarthe... il était peut-être prudent qu'il ne passe jamais son permis.

Tu vois pourquoi je pense...

Notre dernier Nobel de littérature, l'excellent Patrick Modiano ne l'a pas non plus...

Si Giono trouvait la cote d'azur déja vulgaire dans les années 50 que dirait-il aujourd'hui ???