Apparue en 1967, la Commando est certainement la plus connue des Norton avec la Manx.La première fois que j'ai vu une Commando « en vrai », c'était il y a une vingtaine d'année lors d'une épreuve de Speedway pas très loin de Bordeaux. Elle appartenait au mécanicien d'un des pilotes de grass track présent ce jour là. J'avais flashé sur sa beauté et sa sobriété. Il faut dire que les versions noires à filets or agrémentées de nombreuses pièces chromées ne manquent pas de charme.Le premier modèle est livré au printemps 1968 dans une période disons… un peu mouvementée. Il évoluera tout au long de sa carrière avec plus ou moins de réussite selon les années ; frein à disque en 1972, passage à 850 cm3 en 1973, vitesses « normalisée », démarreur électrique, frein à disque à l'arrière et système « isolastique Vernier » en 1975, et même une version chopperisée au look…discutable.Norton devrait renaître prochainement (voir l'article d'Olivier).Rouler aujourd'hui en Norton Commando se mérite. Il faut un minimum de connaissances mécaniques pour lui assurer un entretien décent. Evitez si possible les modèles « Combat » dont le moteur un peu trop poussé manque de fiabilité.Si vous êtes un habitué des motos anglaises, cela ne devrait pas vous poser de problème. Par contre, si vous êtes plutôt un adepte des machines japonaises, préférez un modèle après 1975 avec une boite de vitesses classique.Quoi qu'il en soit, si ces petites contraintes ne vous font pas peur, une Commando vous procurera largement plus de plaisir que de tracas.Dernière chose, n'hésitez pas à vous rapprocher d'un club. Les inconditionnels des motos anglaises, s'ils peuvent parfois paraître un peu bourrus ou sectaires, sont en fait de véritables passionnés qui connaissent bien leur machine et n'hésitent pas à faire des kilomètres avec.Photos:http://www.motos-anglaises.comCi-dessous, les caractéristiques du modèle 750 Interstate.