Comparatif vidéo - DS 4 vs Mercedes Classe A : dans la cour des grands
Métamorphosée, la nouvelle DS 4 s’attaque à la patronne du segment des compactes premiums en Europe : la Mercedes Classe A. La française a-t-elle des chances de se faire une place sur le Vieux Continent ? Réponse à l’issue de ce premier match en version hybride rechargeable.
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L’heure de la confirmation a sonné pour DS. La jeune marque française n’est pas au mieux de sa forme avec une gamme de voiture encore réduite qui comprend seulement 3 modèles (DS7 Crossback, DS3 Crossback et DS9). Le constructeur voit arriver aujourd’hui un renfort de poids. La nouvelle génération de DS4. La berline compacte a mis toutes les chances de son côté pour générer du volume et faire enfin décoller le label premium du groupe Stellantis.
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Le constructeur français revient sur le segment historique des berlines compactes avec la nouvelle génération de DS4. Mais cette fois-ci DS semble presque calmer le jeu par rapport à ses productions précédentes en matière de style.
La nouvelle compacte affiche un design sobre mais toujours original ponctué de quelques détails singuliers comme des poignées de porte affleurantes, des feux de jour en Z ou encore une partie arrière très travaillée. Le chapitre du style peut être déterminant face à une Classe A au look plus classique mais bien rajeunit en 2017 par la marque à l’étoile. L’allemande affiche moins de reliefs mais son regard acéré plait toujours à la clientèle. La version restylée est d’ailleurs dans les starting-blocks puisqu’elle sera présentée dans les prochaines semaines.
Intérieur : l’originalité ou la techno
À l’intérieur, la philosophie bien distincte de ces deux modèles est plus flagrante. La planche de bord massive de la française est particulièrement enveloppante et déborde sur les portes, qui accueillent les aérateurs latéraux, et enfin des commandes de lève-vitres intégrées placées sur les portières. DS revendique le luxe à la française utilisant des matériaux nobles comme le cuir, l’alcantara, le bois ou l’aluminium. C’est surtout la réalisation des matériaux qui fait la différence, à l’image de la sellerie façon bracelet de montre, la présence de point perle ainsi que du guillochage, technique décorative de l'aluminium. Mercedes prend également soin des occupants mais la firme à l'étoile est un brin en dessous avec une présentation légèrement moins soignée et quelques plastiques durs sur les parties basses.
La planche de bord de la DS 4 est massive, très qualitative et se distingue par la présence du Smart Touch, un écran inférieur de 5’’ servant à écrire une destination par exemple ou piloter plusieurs raccourcis de l'écran multimédia de 10 pouces. Ce dernier est certes plus performant qu’auparavant mais n’atteint pas la puissance du système MBUX présent à bord de la Classe A. La compacte de l’étoile fait mouche avec sa double dalle de 10,25. Totalement paramétrable, celle-ci multiplie les possibilités de personnalisation avec une partie gauche commandable par un pad positionné à gauche sur le volant tandis que le multimédia tactile peut aussi se commander par un pad situé lui sur le volant, ou sur la console centrale. L’implantation de cette dalle a des répercussions directes sur le dessin de la Mercedes, moins massif mais surtout plus moderne avec notamment ses buses d'aération circulaires. La technologie à bord de la DS 4 est bien présente avec un affichage tête haute grand format pour épauler l’écran central mais c’est l'instrumentation de seulement 7 pouces qui déçoit.
Aspects pratiques : une Classe A plus branchée
Dans les deux cas, l'espace aux places arrière est dans la moyenne basse de la catégorie.
La DS4 et la Classe A affichent des mensurations identiques avec une longueur de 4,40 m. En revanche, la DS est plus large (1,83 m contre 1,80 m) et plus haute (1,47 m contre 1,40 m). Dans les deux cas la place aux genoux à l'arrière se situe dans la moyenne de la catégorie, sans plus, et la très esthétique chute de toit de la DS4 est un peu oppressante vue de l'intérieur pour les grands gabarits.
Pour ce qui est du volume de coffre, les 390 litres offerts par cette version hybride rechargeable sont un chiffre respectable face aux 370 litres proposés par la Mercedes Classe A. Dans les deux cas, le rangement sous le plancher a été sacrifié au profit de l’intégration des batteries, ce qui signifie qu’il n’y a pas de rangement spécifique pour les câbles de recharge.
En ce qui concerne la recharge, les deux sont équipées de série d’un chargeur embarqué de 7,4 kW qui permet de faire le plein de cette dernière d'électrons en 1h45 sur une Wallbox et environ 6 heures sur une prise domestique. A la différence, la Mercedes est capable d’accepter une recharge en courant continu (24 kW) qui permet de récupérer 80 % en 25 minutes, que ne propose pas la DS4. La Classe A remporte le chapitre d’une courte tete grâce à sa possibilité de recharge rapide.
Pratique | DS4 E-Tense 225 Rivoli | Mercedes Classe A 250 e Progressive Line |
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Qualité de la finition | ||
Rangements | ||
Modularité | ||
Coffre (volume, seuil, facilité de chargement) | ||
Longueur maxi de chargement | ||
Places AR : longueur aux jambes | ||
Places AR : largeur aux coudes | ||
Places AR : garde au toit | ||
Plancher plat | ||
Puissance maxi de recharge courant alternatif (à la maison) | ||
Puissance maxi de recharge courant continu (borne rapide) | ||
Recharge rapide | ||
Note : | 10,8 /20 | 12,3 /20 |
Equipement : à l’équilibre
L'un des atouts de la DS est sa dotation. Elle propose en effet des équipements réservés habituellement au segment supérieur comme la vision nocturne ou la suspension automatique fonctionnant de pair avec une caméra. La française débute à 39 290 € dans sa version hybride rechargeable contre 41 599 € pour l’allemande.
Le rapport prix/équipement s’équilibre lorsque l’on grimpe en finition car pour profiter de la même dotation que la DS, Mercedes impose de passer par la case option comme c’est le cas ici pour cette finition progressive Line facturée 44 399 € face à une DS 4 Rivoli facturée 48 100 €. Pour atteindre le niveau de la française, il faudra investir cocher les options pack d’assistance à la conduite (1 800 €), système MBUX avec l’affichage tête haute (1 400 €), les sièges chauffants (400 €), le keyless go (500 €). Au final le rapport prix/équipement entre les deux concurrentes est très proche.
Rapport prix/équipements | DS4 E-Tense 225 Rivoli | Mercedes Classe A 250 e Progressive Line |
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Aides à la conduite | ||
Conduite (liaisons au sol) | ||
Confort | ||
Multimédia | ||
Style intérieur | ||
Style extérieur | ||
Note : | 17,3 /20 | 17,3 /20 |
Budget : une Mercedes plus économique
Le prix de la DS4 est supérieur à celui de la Classe A d’environ 3 700 €. Un écart difficile à combler surtout que la française affiche une consommation mixte officielle (WLTP) légèrement plus importante de 1,3 l/100 km contre 1 l/100 km pour la Classe A. De plus, son moteur thermique est équipé d’une courroie de distribution, couteuse à remplacer alors que celui de la Classe A dispose d’une chaîne qui ne nécessite pas de remplacement. Enfin, la Mercedes Classe A bénéficie d’une meilleure côte ce qui rendra sa revente plus facile et à un meilleur prix sur le marché de l’occasion. La Mercedes Classe A remporte la partie budget.
Budget | DS4 E-Tense 225 Rivoli | Mercedes Classe A 250 e Progressive Line |
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Coût d'achat | ||
Bonus/malus | ||
Consommation : données constructeur | ||
Consommation : relevés Caradisiac | ||
Courroie de distribution/chaîne | ||
Cote attendue | ||
Durée de la garantie | ||
Fiabilité attendue/coût de réparations | ||
Note : | 11,5 /20 | 13 /20 |
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