Daimler : un milliard d'euros pour produire des batteries

Le courant passe entre le groupe automobile allemand Daimler et son usine de Kamenz, près de Dresde, dans l’est du pays. La cité a déjà un club de foot appelé dynamo, ce qui ne pouvait que la brancher sur ce mode de propulsion promis comme de moins en moins alternatif. Bientôt, il sera majeur. C’est du moins une volonté forte, tant industrielle que politique.

La marque va donc faire de Kamenz l'un des plus grands et plus modernes centres de production de batteries au monde. Les travaux d'extension de ce site ont commencé. 500 millions d’euros ont été provisionnés à ces fins. Une somme identique sera consacrée à la construction d'une future usine localisée à l'étranger. Ce sera sans doute aux États-Unis, ou en Chine. Deux marchés porteurs où le groupe dispose déjà d'unités de production automobile.

Depuis 2012, l'usine de Kamenz assemble quelque 80 000 batteries lithium-ion destinées aux véhicules Smart et Mercedes. L’ambition est de quadrupler les surfaces de production et de logistique pour les porter à 80,000 m2, l'équivalent de plus de sept terrains de football. Les effectifs vont progressivement doubler pour s'élever à plus de 1 000 salariés d'ici 2020.

On rappellera que Mercedes compte lancer d'ici 2022 plus de dix véhicules électriques nouveaux. Entre 15 et 25 % de son chiffre d'affaires sera mobilisé par des modèles électriques à l'horizon 2025, en incluant dedans les modèles utilitaires. Un label EQ a été lancé l'an dernier pour rassembler sa gamme de véhicules électriques avec une autonomie allant jusqu'à 500 km par charge.