Dakar 2013, au top à Santiago
Nous revenons sur ce Dakar 2013 qui a tenu ses promesses et bien au-delà. On a pu lire et entendre qu'en l'absence de Marc Coma, Cyril Despres n'aurait pas d'adversaire, on ne peut pas dire que cela ait été le cas.
Certes, Despres a gagné, mais il n'a pu « respirer » que l'arrivée franchie, à aucun moment il n'a eu une marge importante, Cyril a mené sa barque de main de maitre, toujours menacé pour la victoire. Ce qui sportivement a rendu ce Dakar passionnant jusqu'au bout. Son doublé avec Ruben Faria second en est encore plus exceptionnel.
On peut commencer par une révélation, il ne s'est jamais mis en avant, on ne l'a pas vu, mais le résultat parle, 4ème final le Slovaque Ivan Jakes réalise un sans-faute plein de promesses.
L'animateur de cette édition, Joan Barreda n'est en rien une surprise, révélation 2012, on savait qu'il irait vite, mais trop d'erreurs, trop de chutes, il doit contenir sa fougue, soigner ses épaules, s'il y parvient il sera sur le podium. Les BMW-HVA sont compétitives, c'était connu, reste quelques points de fiabilité à revoir.
Lopez a brillé, attaquant à outrance jusqu'au bout, il retrouve des couleurs après sa blessure en Tunisie l'an dernier, Chaleco on connait son point faible, la nav', il est 3ème comme en 2010. Mais pour un pilote qui n'avait plus de moto fin septembre, pas mal.
Juan Pedrero réédite sa performance de 2011, 5ème, il était libéré de son rôle de porteur d'eau, la navigation est souvent difficile aussi pour lui, les dernières marches sont difficiles à gravir.
Kurt Caselli a fait belle impression au guidon de la moto de Coma, s'il perfectionnait sa nav' il pourrait être redoutable à condition de ne pas mettre trop de gaz !
Olivier Pain ambitionnait le top 5, il est 6ème mais sa prise du pouvoir au soir de la 4ème étape compense bien la place qui lui manque. De plus, il tient la place de leader plusieurs jours, sans gamberger, sans faute jusqu'à la veille du jour de repos et il perd en 3 jours 1h et demie. Il manque encore cette capacité à redresser la barre après une mauvaise étape, de toute façon Olivier a pris une autre dimension.
Javier Pizzolito, qui connait l'Argentin ? Pas grand monde, il pilote une Honda officielle et termine 8ème à seulement 1 heure et demie, tout près de son chef de file.
photos site officiel
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