Dix raisons (au moins) d'aimer 2024
L’année 2024 démarre, accompagnée de son lot d’augmentations et d’interdictions nouvelles, sur lesquelles Caradisiac aura largement l’occasion de revenir. Mais en ce 1er janvier, où nous vous présentons tous nos voeux de santé et de prospérité, nous n'évoquerons que des nouvelles positives attendues dans les mois à venir. Bonne année à tous.
Inaccessibles, les voitures électriques ? C’est une évidence. Mais des modèles plus accessibles commencent à apparaître, parmi lesquels la Citroën ë-C3, lancée au printemps, et qui s’affichera à partir de 23 300 € hors bonus. Une version à moins de 20 000 € arrivera par la suite. Si les constructeurs s’engagent dans cette voie, ce sera « tout bénéfice » pour l’automobiliste.
Le teasing a déjà démarré pour celle qui s’annonce comme l’une des stars de l’année 2024. Bien dessinée, la citadine électrique a de plus le bon goût d’être « made in France ». Une Renault 4 électrique suivra à l’automne, dans un esprit plus proche d’un petit SUV urbain.
Dévoilée sous la forme d’un concept-car préfigurant à 85% le modèle de série, l’Alpine A290 se présente comme la déclinaison musclée de l’aguicheuse R5. Longue de 3,99 m et d’un poids inférieur à 1 500 kilos, cette super-GTI électrique reprendra probablement le moteur électrique 220 ch de la Mégane E-Tech, alimenté par un pack batterie 50 kWh intégré au plancher, ce qui participera de la rigidité d’ensemble. Un train arrière multibras, des suspensions hydrauliques et un système de freinage Brembo complèteront le dispositif.
Peugeot renouvelle son best-seller 3008, modèle qui constitue l’un de ses principaux relais de croissance. Le nouveau venu mesure 4,54 m, soit 9 cm de plus que celui qu’il remplace, mais devrait conserver une bonne maniabilité grâce à un rayon de braquage de 10,6 m. Pas de diesel sous le capot, mais le choix sera large avec en entrée de gamme un 1.2 turbo essence Puretech microhybride 136 ch accouplé à boîte auto double embrayage électrifiée, suivi par un 1.6 turbo Puretech hybride rechargeable avec batterie 19 kWh censée permettre une centaine de km d’autonomie électrique. Trois déclinaisons « zéro émission » figurent au programme : les versions 210 ou 320 ch (2 moteurs) avec batterie 73 kWh devraient assurer l’essentiel des ventes. Et pour les angoissés de la recharge, Peugeot proposera aussi une version 230 ch accouplée à une batterie de 98 kWh, qui promet jusqu’à 700 km d’autonomie si on a le pied léger.
Quelques mois après la Model 3, ce sera au tour de la Model Y de renouveler son offre. Celle-ci dispute à la Dacia Sandero le titre de voiture la plus vendue en Europe en 2023, ce qui vous donne une idée de l’enjeu industriel pour Tesla. Aucune information n’a encore filtré, mais on peut a minima s’attendre à une face avant redessinée, des boucliers revus et un écran central élargi. Encore un peu de patience, sachant que de premières photos « volées » ne devraient pas tarder à fuiter…
Le Duster est un incroyable succès pour Dacia, avec plus de 2,2 millions d’unités écoulées depuis 2010. La troisième génération arrive cette année, avec une présentation des plus séduisantes, loin de l’image « low cost » à laquelle on associe encore trop souvent la marque. Une instrumentation 100% numérique apparaît notamment dès le deuxième niveau de finition, et la clientèle familiale visée par le modèle sera séduite par l’habitabilité arrière de bon aloi et le coffre de 472 litres. Pas de diesel au programme, mais un moteur essence/GPL 100 ch, qu’accompagnent un 130 ch micro-hybridé 48V (disponible en 4x4) et une inédite version hybrid 140 ch. Commercialisation en juin.
Trop chères, les voitures électrique ? Qu’à cela ne tienne, les pouvoirs publics ont enfin dégainé l’offre de leasing social à 100 € par mois permettant aux contribuables les plus modestes d’accéder à la mobilité zéro émission. Plusieurs modèles sont éligibles, mais on retient surtout l’offre de Renault avec sa Twingo à 40 € par mois et celle de Citroën avec sa C3 à 54 € (hors assurances, s’entend). Absolument imbattable, même si on se demande où les personnes habitant en immeuble pourront bien recharger leur carrosse.
A compter de ce 1er janvier, la France est le cinquième pays européen à permettre de passer le permis de conduire à 17 ans. Les épreuves théoriques (le code) peuvent être passées dès 16 ans (ou 15 ans pour la conduite accompagnée). Rappelons que le permis alors obtenu est un permis probatoire (doté de 6 points la première année), et ce pendant 3 ans. Cette durée est réduite à 2 ans dans le cadre de la conduite accompagnée. Enfin, si le permis coûte toujours plus cher, de nombreuses aides au financement existent.
Les excès de vitesse inférieurs à 5 km/h n’entraînent plus de retrait de points, ce qui constitue plutôt une bonne nouvelle dans la mesure où les excès de moins de 20 km/h représentent 75% des infractions vitesse du contrôle automatisé (pour une vitesse maximale autorisée supérieure à 50 km/h).
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