Entre le Salon Moto Légende en novembre dernier et Rétromobile ces jours ci, il y a du laisser-aller…
Bon ! Pour Rétromobile, je vous ai déjà donné mes impressions dans un billet d'humeur il y a quelques jours. Souhaitons que cela soit exceptionnel et que la moto retrouve une place au moins aussi importante que l'année dernière. D'autant que dans des éditions précédentes, des expositions sur le thème des quatre cylindres ou encore regroupant les motos ELF avaient enchanté les amateurs de deux roues anciens.
Quant au Salon Moto Légende, le constat est également un peu amer. Passée la satisfaction de retrouver de nombreuses connaissances au point de ne pouvoir faire quelques mètres sans rencontrer un visage connu (sans compter le nombre de fois où l'on est invité à trinquer sur tel ou tel stand : on n'a pas un métier facile tous les jours…), c'est surtout l'exposition principale qui m'a déçu. Si le thème était on ne peut plus alléchant, les machines choisies n'étaient, à mon avis, pas à la hauteur d'un salon comme celui-ci. Je m'attendais à trouver au moins une Brough Supérior, une Scott et une Norton Manx sur le plateau central. Que nenni !!! Bon, pour la Manx, on pouvait en voir une sur la surface réservée à la FFM. Mais pour le reste… A l'exception de la Royal Enfield, ce fameux plateau central n'était composé que de machines d'après-guerre certes intéressantes, mais, à mon goût, indigne d'une telle manifestation. Je ne dis pas qu'elles n'avaient pas leur place ici, je pense simplement que cette exposition était incomplète. D'autant que lorsque l'on voit ce que sont capables de proposer des « petits » salons comme Pecquencourt ou Limoges, pour ne citer qu'eux, on est en droit d'en attendre un peu plus, ne serait-ce que pour justifier le prix du billet d'entrée…
La moto ancienne et classique ne s'est jamais aussi bien portée en France malgré la crise. Ce n'est pas le moment de scier la branche sur laquelle vous êtes assis…
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