Essai Alpinestars SPX: un gant tout en souplesse.
Un look racing, du cuir, des protections en carbone et des parties en tissu aéré pour une bonne entrée de l'air, les SPX ont une vocation sportive version multi usage. Nous avons testé ces gants sur route, sur piste mais aussi en tout-terrain.
Comme à son habitude, Alpinestars soigne son look et encore une fois, le fabricant fait carton plein. A l'esthétique séduisante certes commune mais sans tomber dans le déjà vu, le SPX mixe les matières pour concilier confort, souplesse mais aussi sécu'. On regrettera quand même la pauvreté des coloris proposés : noir, blanc/ rouge ou comme ici noir/ orange.
UNE CONCEPTION BIEN PENSÉE
On ne pourra pas accuser l'italien d'une fabrication à la va-vite vu la quantité de détails que l'on retrouve tout autour du gant.
Protection carbone montée sur partie en cuir désolidarisée du gant pour ne pas limiter ni freiner les mouvements, mousse sur la partie supérieure externe de la manchette, tissu aéré entre les doigts, néoprène en haut de la manchette… bref tout y est.
Flatteur pour son utilisateur, le gant ne souffre que de peu de critique sur son assemblage. Précis, seule une coupe limite trop ample de la paume est à mettre à son débit… mais il y a un avantage : le gant est des plus faciles mettre et à enlever, même lorsque l'on transpire. On appréciera la découpe en V de la manchette et la bride velcro d'ajustage qui prennent toutes deux leur rôle au sérieux, sans se prendre dans la manche de votre combinaison ou blouson.
Enfin, comme d'hab' j'ai envie de dire, Alpinestars a retenu du cuir végétal sur les doigts et la paume au niveau de la prise du guidon pour un bon feeling en dynamique.
À SON AISE SUR ROUTE MAIS AUSSI SUR PISTE
Pouvant compter sur une paume réalisée en deux cuirs, bien faite et correctement assemblée, le SPX s'en sort avec les honneurs sur les deux différents terrains.
Sur route, on appréciera un bon feeling des commandes et une accroche correcte des leviers. La piste rendra un jugement identique avec en prime un système d'aération efficace (même si on a connu mieux) et des protections qui se montrent discrètes sans point de compression.
Seule manque à l'appel une protection scaphoïde, de plus en plus présente sur ce type de produit. Dommage qu'Alpinestars n'ait pas jugé utile d'en placer une…
Les différents ronds sur le tracé de Busca en Italie révèleront une paume certes un peu large mais qui ne diminuera pas les sensations du pilote au guidon, d'autant que le bon ajustement des doigts joue évidemment en sa faveur sans jamais fossiliser les coutures sous vos ongles.
Pour ce qui est de la jointure manchette/ combinaison, rien à signaler, tout va bien, elle se montre assez montante pour une utilisation pistarde.
ET LA TERRE ALORS
Certes nous ne sommes pas en présence de vrais gants TT mais la souplesse de la paume permettra de faire illusion un temps sans vous offrir des crampes aux avant-bras à tout va.
Ils accepteront donc les escapades enduro occasionnelles (même longues) d'autant plus que le haut du gant souple et les protections carbones « articulées » s'en sortent à merveille en ne freinant pratiquement pas vos mouvements.
USURE PRÉMATURÉE
Ici le temps joue en la défaveur du SPX qui a montré des signes d'usure trop rapides surtout au niveau du tissu mesh qui a tendance à s'effiler.
Il en sera de même pour les parties antidérapantes sur l'index et le majeur qui ne survivront pas à plus de 4 jours de roulage. Quant aux impressions du logo et du modèle, ce n'est pas beaucoup mieux… vraiment décevant pour un gant vendu pratiquement 80 euros…
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