Essai Bering Vesuvio: moelleux pour un hiver au chaud
Outre les manchons sexy comme une armoire normande les gants chauffants sont la meilleure solution pour limiter les morsures du froid. Bering affiche dans sa dernière collection les Vesuvio, nous les avons essayés pour vous. Voici nos conclusions.
Après les Warmer et les faiblesses qu'on leur connaît (notamment au niveau de la batterie), Bering dégaine les gants chauffants Vesuvio. Comme son prédécesseur la nouveauté se veut autonome avec batteries embarquées désormais plus fines et mieux intégrées… une excellente nouvelle tant au quotidien que lors de vos balades hivernales.
APPRENDRE DE SES ERREURS C'EST PROGRESSER
Avec cette nouvelle génération de gants chauffants l'ours français retravaille les faiblesses passées tout en conservant les qualités de son Warmer. Si ce dernier ne nous avait pas convaincu sur de nombreux points le Vesuvio rectifie clairement le tir notamment au niveau de son système de chauffage. Si nous ne pourrons pas nous prononcer avec certitude sur la longévité à long terme des batteries Li-ion (2200mAh, 7,4 volts) nous misons clairement sur elles.
Finies les mises en route intempestives, l'encombrement désagréable et l'intégration approximative des « piles rechargeables », les Vesuvio ont gagné en maturité tout en restant souples. Qui dit souples ne dit pas pour autant exempts de protections au contraire.
Ces Bering répondent aux impératifs européens en terme de sécurité avec une certification EPI de type 1 KP… comprenez avec protections et ici encore c'est réussi avec des éléments parfaitement bien intégrés qui se feront oublier dès l'enfilage. L'un des points forts de ces gants est, vous l'aurez compris, le confort général avec un effet molleton qui ne sera pas au détriment de la sécurité.
TIME
Raccordement électrique qualitatif, poche de maintien de batterie (CE made in China) bien réalisée fermée par un scratch facilement manipulable feront de cet ensemble batterie (poids : 102 gr. L x l x h : 7,1 cm x 4,6 cm x 1,6 cm) un précieux allié et un atout de taille pour vos roulages hivernaux.
On aime le bouton pression sur le haut de la manchette permettant de choisir entre trois puissances de chauffage. Facile à manipuler même en roulant il indiquera la force choisie via trois LEDs. Notons que nous avons vérifié un temps de quasiment 4 heures pour une charge complète offrant 2 heures 20 de chaleur à la puissance max (100%) contre 3 heures à mi-régime (75%) et 4 heures 40 le curseur limité sur la plus faible intensité (50%).
Bonne nouvelle le chargeur permet la mise sous tension des deux batteries.
AU QUOTIDIEN
Plus dérangeante à l'arrêt qu'une fois en dynamique la surépaisseur des batteries demandera un peu d'attention pour passer sur la manche de votre blouson hiver, on aurait aimé plus d'amplitude au niveau de la manchette certes assez haute mais pas assez large.
Souple ce gant bien coupé sera efficace dans toutes les situations avec une chaleur qui ira jusqu'au bout des doigts. Étanche et respirant le Bering n'a pas pu être pris en défaut sur ces deux sujets durant l'intégralité de nos mois d'essai. On regrettera néanmoins le bout des doigts (hélas pas tactile) glissant lors d'une utilisation pluvieuse.
BILAN
Clairement le Bering vaut ses 200 euros avec des arguments sérieux et un confort incomparable. EPI, extrêmement souple, le Vesuvio est moelleux à souhait, que vous l'utilisiez avec ou sans le mode chauffage.
On aimera sa bonne étanchéité, son confort général, l'efficacité de son mode de chauffage diffus et convainquant ainsi que la finesse de sa paume. Que lui reprocher alors ? Pas grand chose même si on aurait aimé une manchette plus large et des bouts de doigts anti-dérapants (et compatibles avec les écrans tactiles)…
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération