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2. Essai BMW Nine-T : aussi belle qu'agréable !

Essai vidéo - BMW Nine -T : retour à l'essentiel

On avait eu le coup de cœur pour cette Nine-T quand nous l'avions découverte pour la première fois en photos et cela s'était confirmé à l'occasion du salon de Milan puis de Paris.


Aujourd'hui, pas de doute, il ne s'agissait pas d'un caprice.


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Et c'est encore plus vrai sous le beau soleil de l'Andalousie qui se reflète sur les nombreuses pièces en aluminium dont notamment le réservoir fait main avec une partie est peinte et vernie par la suite. L'aluminium est d'ailleurs l'une des matières utilisées couramment sur la Nine-T puisqu'on en retrouve sur le té de fourche, les pattes de fixation du garde-boue avant, de la selle et sur la prise d'air. Comme sur les anciens café racer, la Nine T est longue, élancée, arbore de belles jantes à rayons en 17 pouces, mais ce qui frappe surtout c'est tous les détails qui retiennent notre attention comme par exemple le logo de la marque dans le phare rond, la selle surpiquée, le monobras ou alors la double sortie d'échappement signé Akrapovic livrée de série.


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L'instrumentation de cette Nine-T est relativement classique avec deux compteurs analogiques (vitesse et compte-tours) qui entourent un écran numérique comprenant un ordinateur de bord regroupant les informations nécessaires : heure, rapport enclenché, témoin de réserve avec décompte kilométrique, 2 trips journaliers, l'intervalle des maintenances, la vitesse moyenne ainsi que les consommations moyenne et instantanée. Rien ne manque mais on est loin de l'avalanche de technologie habituelle chez BMW. Pour s'en convaincre, il suffit de regarder les poignées, qui pour une fois ne sont pas remplies de boutons. Cela change.


Pas une mais des Nine -T

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Mais au-delà de son pouvoir de séduction, la Nine – T se distingue de la production actuelle par ses nombreuses possibilités de personnalisation. Ainsi, vous pouvez acquérir la Nine-T dans la version classique biplace, mais elle existe aussi en monoplace avec capot de selle en aluminium (339 €) et en version ShortCut où toute la partie arrière de la moto disparaît. Ces transformations ont été rendues possibles grâce à l'adoption d'une partie arrière entièrement démontable très facilement. À côté BMW propose aussi une gamme complète d'accessoires comme par exemple le silencieux d'échappement Sport Akrapovic installable en position basse ou haute (739 €), la selle confort (319 €), les poignées chauffantes (337 €) ou l'alarme (263 €). Et il y a fort à parier que cette Nine-T fera le bonheur de nombreux préparateurs.


Sur route

Sans aucune surprise, la position de conduite est très naturelle avec des commandes qui tombent naturellement sous les mains. La hauteur de selle de 785 mm convient à tous les conducteurs et il n'y aura vraiment que les plus grands gabarits qui auront les genoux qui frotteront sur les arêtes du réservoir. Après le temps de la découverte, place maintenant à la route, contact…


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Le bicylindre s'ébroue dans une sonorité virile due en partie aux deux silencieux Akrapovic et détonne même, si bien qu'on est loin de passer inaperçu. Dès les premiers kilomètres, on ressent de façon importante le couple de renversement, spécificité des bicylindres à plat. Il s'agit d'une surprise car les modèles de la marque bavaroise avaient endigué ce trait de caractère, notamment sur la dernière génération de boxer. Mais, cette Nine-T n'a pas bénéficié des mêmes égards que les dernières GS ou RT et doit se contenter du boxer classique (celui de la R 1200 GS de 2012) qui développe tout de même 110 ch et qui a été légèrement retravaillé afin de le rendre plus vif à l'accélération. Et pour ceux qui en douteraient encore, il suffit de sentir les relents d'huile pour en être persuadé. Sans être à la pointe du progrès, ce « vieux » boxer n'a aucune difficulté à animer cette Nine-T. Les reprises sont énergiques, tout comme les accélérations en raison notamment des 119 Nm à 6 000 tr/min. Autant dire que ce bicylindre aime monter dans les tours, même si cela est synonyme de quelques vibrations parasites.


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On atteint très rapidement des vitesses illégales et on se rend compte que la protection est correcte, du moins classique, tout comme le confort, malgré l'épaisseur de la selle qui peut sembler juste. Il ne faut pas se fier toutefois aux chiffres de la fiche technique car flâner à moins de 1 500 tr/min en bord de mer est tout à fait dans les cordes de cette Nine -T et c'est dans ces situations que l'on prend conscience de toute la souplesse et l'élasticité de ce bicylindre. Comme on peut s'en douter, pas d'accélérateur by wire ici mais le feeling est bon et tout à fait naturel. Passée cette mise en bouche, direction la route de Ronda et ses enchaînements de virages. Tout de suite, la Nine-T met en confiance avec une mise sur l'angle facile et plutôt progressive, malgré ses 222 kg. On en vient même à faire frotter les tétons sous les cale-pieds, ce qui est loin d'être la vocation première de cette Nine-T. La sélection des vitesses est précise et on oscille entre les second et troisième rapports mais il faut faire attention au blocage de roue lors des tombées de rapports intempestives.


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Si le comportement de cette Nine-T est très proche de celui des autres roadsters, c'est dû au choix de BMW d'opter pour une fourche classique (celle de la S1000 RR sans les réglages) plutôt que pour le système maison Télelever. Un parti pris qui s'explique surtout afin de conserver l'esprit vintage mais qui a des conséquences sur le comportement de la moto qui nous gratifie de quelques pompages lors des freinages, ce qui peut gêner les habitués de la marque à l'hélice qui préféreront sans doute la rigueur de la R 1200 R, mais qui contribue à faire vivre cette Nine-T. Oui, cette Nine – T vous permet de faire le plein de sensations, c'est l'un de ses principaux atouts et c'est tant mieux.


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Terminons par deux points. Si la Nine-T renonce à bon nombre d'attributs modernes et technologiques, elle est loin de faire dans la demi-mesure pour le freinage avec un dispositif provenant de la S1000 RR, couplé ici à un ABS sur les deux roues. Celui-ci ne manque pas de mordant, ni d'endurance. À manier d'ailleurs avec précaution mais heureusement l'ABS veille au grain. Enfin, malgré un rythme relativement soutenu, la consommation s'est avérée raisonnable avec une moyenne légèrement supérieure à 6 litres.


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