3. Essai - BMW R18 B : l'avis de la rédaction
Véritable réussite visuelle et dynamique, la R18 B bouscule la catégorie des power custom. Elle est avant tout un succès technologique et technique, prompte à se laisser emmener à tous les rythmes de conduite à votre portée et à la sienne. Si elle fait rapidement tomber les barrières inhérentes à sa corpulence (merci la marche arrirère), elle n'en devient pas moins une moto exploitable au quotidien, qu'il soit urbain ou routier. Ses valises ne lui permettent certes pas d'emmener gros en voyage et son niveau de protection du haut du corps encourage à opter pour une bulle plus haute, mais on dispose pour compenser cela d'une Transcontinental, avec bulle haute, malle arrière et 2 haut-parleurs supplémentaires pour un tarif et des kilos supérieurs bien entendu. Déjà que la R18 B muscle copieusement le haut du corps quand on l'emmène fort… Voici qui promet.
La R18 B répond à ce besoin précis d'évasion, d'autre et d'autrement, tout en bousculant les standards pour imposer les siens. Elle se pose tout naturellement, tout comme elle le fait dans un virage, en tant que nouvelle référence pour les amateurs de sensations mécaniques ne souhaitant faire aucune concession sur l'équipement, les performances ou le confort et désirant oublier l'ingénierie au profit de la magie de l'instant et de l'objet. Certes, il faudra pour cela débourser plus de 33 000 €, soit le prix d'une moto Fisrt Edition parée du Pack Pro. On entre alors dans un monde hors norme et résolument premium. Elitiste, c'est un fait, la R18 B peut encore voir son tarif s'envoler à coups d’options toutes aussi superbes que possible. Conçue comme une moto aisément et entièrement personnalisable (le sens premier de "custom"), la Maxi Boxer incarne le passé, le présent et le futur d'une marque en pleine mutation, en pleine recherche de sens et d'une nouvelle clientèle, plus internationale. Une clientèle cherchant une moto simple, exploitable et sans réel défaut : elle ne chauffe même pas les jambes en roulant ou à l'arrêt.
Pour l'heure, force est donc de reconnaître que la nouveauté BMW ne montre pas beaucoup de failles, et qu'elle convainc par sa prestation et par sa personnalité. Une surprise que l'on n'attendait pas plus que sa capacité à s'emmener en toute simplicité et toute facilité. Alors elle n'est pas parfaite, non, mais on l'aimera pour sa générosité. Fut-elle de forme(s).
BMW R18 B - Fiche technique
MOTEUR
Type : bicylindre Boxer quatre temps, à refroidissement air/huile, double arbre à cames. Alésage x course (mm) : 107,1 x 100. Cylindrée : 1 802 cm³. Puissance max : 67 kW (91 ch) à 4 750 tr/min. 35 kW (48 ch) pour la version A2. Couple max : 158 Nm à 3 000 tr/min. Boîte de vitesses : 6 rapports à commande par crabots. Transmission secondaire : par cardan.
PARTIE CYCLE
Cadre : acier à double boucle. Amortissement : fourche télescopique non réglable diam. 49 mm, cantilever arrière. Débattement avant/arrière 120 mm/120 mm.
DIMENSIONS
Longueur : 2 560 mm. Hauteur : NC. Largeur (avec rétroviseurs) : 1 040 mm. Empattement : 1 695 mm. Chasse : 150 mm. Angle de chasse : 57,3°. Jante avant : 3,5" x 19". Jante arrière 5,0" x 16". Pneu avant : 120/70 R 19. Pneu arrière : 180/65 B16. Freinage : double disque avant, diamètre 300 mm, étrier fixe à quatre pistons. Monodisque arrière, diamètre 300 mm, étrier fixe à quatre pistons. ABS : intégral ou semi-intégral. Hauteur de selle : 720 mm. Poids à vide : 398 kg. Réservoir : 24 l, dont réserve env. 4 l
Caradisiac a aimé
- Le caractère moteur
- La tenue de route supérieure
- Le confort général
- Le niveau d'équipement
- Le catalogue d'options fourni
Caradisiac n'a pas aimé
- Les turbulences du petit pare-brise
- La béquille latérale (pour les petites jambes)
- Les courbatures le lendemain d'un roulage musclé (bras et pectoraux)
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