3. Essai - Brixton Crossfire 500 : l'avis de la rédaction
Chaque fois que l'on prend son guidon, c'est un coup de cœur. Rapidement, on lui pardonne quelques défauts dont on se dit qu'ils peuvent disparaître avec le temps. Celui qu'elle passera à rouler et celui que l'on passera en sa compagnie. "Elle", c'est la Brixton Crossfire 500. Celle qui pourrait remplacer n'importe quelle moto du quotidien.
Signe évident qu'une nouvelle marque "européenne" vient de faire une apparition remarquée dans le monde assez fermé de la moto de moyenne cylindrée, ce modèle ne déplace pas encore les foules. Qu'on se le dise, il ne pourra certainement pas le faire rapidement, faute de communication suffisante et d'un réseau de distribution aussi développé que celui de la plupart des grandes marques.
Pour autant, avec une proposition originale, des plus cohérente et très accessible financièrement, la Crossfire reste un modèle de niche à la fois abordable et agréable, utilisable en ville aussi bien que sur les petites routes, sans oublier les axes rapides.
Même si elle se montre légèrement sélective physiquement si l'on n'a pas envie de ressembler à un géant sur une petite moto (les plus d'1,80 m), même si l'on ne connaît pas encore réellement le niveau de fiabilité ni le niveau de suivi en concession faute de recul, ce premier essai de la Brixton Crossfire 500 a le mérite de mettre les pendules du A2 à l'heure sino-autrichienne.
Oui, une moto venue de Chine, avec des éléments de partie cycle issus de marques au prestige moins établi dans le coeur des consommateurs, peut égaler la prestation japonaise dans les moyennes cylindrées. Elle peut même la dépasser au niveau de l'agrément et du plaisir, du fait d'un supplément d'âme et de sensations que l'on attribue souvent aux motos européennes. Car elle l'est, fut-ce de conception.
En faisant le pari d'une identité forte et d'un moteur jouant sur les sensations, en n'attaquant aucunement en frontal d'autres modèles d'un marché très concurrentiel, la Crossfire 500 pose Brixton comme un sérieux challenger pour des marques telle Husqvarna. Alors, si la prudence est de mise, débuter avec une telle moto sera agréable, enthousiasmant, tandis que l'on pourra envisager de faire plus, toujours plus au guidon de la Crossfire. Bien au-delà de ce que l'on envisage de prime abord au guidon d'une moto A2.
Et vous, que feriez-vous ? Que ferez-vous ?
Crédit photos : Benoît Lafontaine
Remerciements : Julien Paris, pour son aide
Brixton Crossfire 500 | |
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Look | |
Design | |
Qualité de finition/montage | |
Aspects pratiques | |
Instrumentation | |
Espace de rangement | |
Équipement de série | |
Ergonomie/confort | |
Position de conduite | |
Protection (vent/pluie) | |
Duo | |
Confort | |
Prise en main | |
Déplacement à l’arrêt | |
Moteur | |
Sonorité | |
Puissance/performance | |
Couple | |
Reprise/souplesse/vibration | |
Boîte de vitesses | |
Gestion cartographie | -- |
Châssis | |
Répartition des masses | |
Tenue de route | |
Remontée d’informations | |
Qualité de suspensions | |
Réglages suspensions | |
Gestion des assistances (TC, antidribble, vérin…) | -- |
Freinage | |
Feeling au levier/pied | |
Qualité d’ABS | |
Efficacité de freinage | |
Budget | |
Prix d’achat | |
Rapport qualité/prix | |
Rapport à la concurrence | |
Consommation |
Fiche technique Brixton Crossfire 500
MOTEUR
Type : bicylindre en ligne, 4 temps, refroidissement liquide. Cylindrée : 486 cm³. Puissance : 35 kW @ 8 500 tr/min.
PARTIE CYCLE
Freins avant/arrière : simple disque
DIMENSIONS
Poids à vide : 180 kg. Longueur : 2 117 mm. Largeur : 757 mm. Hauteur : 1 116 mm.
Caradisiac a aimé
- Le moteur enjoué et réjouissant
- La tenue de route efficace
- Le comportement en ville comme sur route
- L'identité affirmée de la moto
- Le tarif contenu
Caradisiac n'a pas aimé
- L'amortissement sec avant rodage/réglage
- Le petit compteur contrasté, mais brillant
- Le poids lorsque l'on pousse la moto
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