Essai Daelim Besbi 125 2017 : un parfum d'Italie
Tout juste un an après son éviction au profit de l’Aroma (aujourd’hui disparu pour non conformité à la législation Euro4), le Besbi effectue une rentrée remarquée au sein de la gamme de scooters Daelim. Un retour en grâce en quelque sorte avec au programme : un design revu et corrigé mais qui reprend l’esprit néo-rétro entrevu sur l’ancienne génération, une motorisation légèrement plus puissante, et une finition de plus en plus léchée. Le constructeur coréen par la voix de son importateur la DIP, continue de prôner une politique tarifaire agressive avec ce Besbi facturé 2295 €.
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Note
de la rédaction
C’est par une froide et humide matinée de décembre que nous prenons possession du dernier-né de la gamme du constructeur coréen dans les locaux de la concession Voltaire Scoots situés dans le 11ème arrondissement de Paris. Si l’Aroma manquait peut-être un peu de personnalité, il n’en était pas moins séduisant, bien fini et chaussé de roues de 12 pouces. Condamné par l’arrivée de la législation Euro4, l’Aroma laisse le Besbi effectuer un retour gagnant. Le dernier-né puise clairement son inspiration chez nos voisins transalpins. Malgré une belle identité visuelle, difficile, en effet, de ne pas évoquer la silhouette de la très exclusive Vespa 946. Le coup de crayon en devient même fascinant : une partie arrière fuyante flanquée de deux grilles d’aérations uniquement présentes pour agrémenter l’esthétique, tandis que la proue, légèrement bombée reçoit, à l’instar, des modèles italiens, une cravate qui se termine par une grille ajourée et chromée. L’ensemble respecte à merveille les codes du genre, soulignons et saluons par la même occasion les efforts du constructeur coréen sur le plan de la finition : les progrès sont visibles d’année en année comme le montre l’ajustement des plastiques et les bandes de caoutchouc apposées sur le plancher plat.
A bord, l’instrumentation voit double avec un compteur de vitesse analogique associé à un pavé LCD. Ce dernier propose un autre compteur de vitesse, un totalisateur kilométrique et une jauge à essence à segments. Dommage que nous n’ayons pas droit à un léger surplus comme l’horloge et un totalisateur partiel car cela fait un peu juste au quotidien. A part ce petit oubli, le Besbi offre à l’utilisateur des commandes complètes notamment au comodo droit avec le coupe-circuit et le warning. Outre sa plastique réussie, le Besbi n’oublie pas d’être un véhicule fonctionnel : ainsi on apprécie à sa juste valeur le plancher plat couplé à l’accroche sac au tablier. De même, la superficie offerte par le coffre sous la selle permet de loger un casque jet à écran ou un petit intégral. On peut compter également sur un porte-bagages, très utile si l’on veut sangler un paquet de taille réduite, mais attention, impossible de fixer un top-case. Enfin deux béquilles (centrale et latérale) sont proposées de série, tandis que le passager profite d’une paire de cale-pieds repliables.
La selle culminant à 790 mm de associée au plancher plat favorise l’’accès à bord et permet à tous les utilisateurs d’avoir les deux pieds bien à plat au sol. La place offerte à bord est assez conséquente du fait de la coupure du tablier. Une bonne nouvelle pour les grands gabarits qui n’auront en aucun cas les genoux venir épouser le tablier. Le guidon est plutôt haut placé, pourtant la position du buste reste naturelle et bien droite. D’autant que le revêtement de la selle granuleux maintient correctement les occupants.
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