Essai - Fiat 500X 1.3 T Firefly 150 : l'épris à la pompe
Le plus sexy des SUV urbains s’offre les services d’un tout nouveau moteur essence pour officier sur les versions haut de gamme. Suffisant pour capter la clientèle premium ?
Sommaire
Note
de la rédaction
13/20
Note
des propriétaires
En bref
4 cylindres essence
Puissance : 150 ch Malus : 690 €
Parmi la trentaine de SUV urbains disponibles sur le marché, la Fiat 500X fait figure de valeur refuge. Présente dès le début de la vague en 2014, elle navigue aujourd’hui en milieu de tableau sur le marché européen entre les stars françaises (Renault Captur et Peugeot 2008) et les outsiders coréens (Kia Stonic, Hyundai Kona).
Sexy en diable, la transalpine a subi l’an dernier son premier restylage. Des évolutions ont été apportées au design, le contenu technologique a été amélioré et surtout deux nouveaux moteurs essence, baptisés « FireFly » ont fait irruption au catalogue. Le premier, un 3 cylindres 1.0 de 120 ch fera office de cœur de gamme. Le second, celui de notre essai, un 4 cylindres 1.3 de 150 ch, servira de haut de gamme.
Ces deux blocs sont composés en majorité d’aluminium, sont suralimentés et reçoivent la technologie MultiAir. Ils sont surtout compatibles à une électrification. Ce qui signifie qu’ils pourront être full hybride ou hybride rechargeable dans un futur proche. En d’autres termes, la Fiat 500X devrait être la première du groupe FCA à être proposée en hybride suivie par son cousin technique le Jeep Renegade. Mais il faudra encore patienter.
En attendant, ce nouveau 4 cylindres essence de 150 ch sert de fleuron à la gamme 500 X. Il est disponible sur les finitions hautes (version Cross, à partir de 23 990 €) et exclusivement vendu avec une boîte automatique à double embrayage DCT à six rapports.
Son silence de fonctionnement est peut-être sa plus grande qualité. Au ralenti comme en charge le 4 cylindres est aussi discret qu’un battement de cils. Quand il s’agit d’évoluer en ville, où la conduite est rythmée par des accélérations brèves et répétitives, ce moteur s’avère bien moins alerte que le 3 cylindres. La boîte DCT est peu réactive et délivre pas mal d’à-coups. En revanche pour tout le reste, c’est d’ailleurs sa mission, le 4 cylindres répond présent. Son couple maxi (270 Nm) se réveille en milieu de compte-tours pour offrir des reprises soutenues. La 500X évolue alors avec bien plus de sérénité. Toutefois ne vous attendez pas à trouver dans ce moteur une once de sportivité.
Son moteur a beau être annoncé comme plus « efficient » (à hauteur de 20% selon Fiat comparé au 1.4 T qu’il remplace) et le poids relativement correct (1 320 kg) pour la catégorie, le SUV italien se montre diablement gourmand. Nous avons relevé une moyenne de 9,1 l/100 km durant notre essai sur un parcours varié, soit très loin des 6,1 l/100 km annoncés en cycle mixte. Nous avons même dépassé les 10 l/100 km sur autoroute à vitesse stabilisée. A défaut d’être sobre, l’italienne réduit au mieux le malus écologique notamment par la présence d’un filtre à particules. Avec 140 g de CO2/km, elle écope d’une pénalité de 690 €.
L'italienne se montre diablement gourmande. Nous avons relevé une moyenne de 9,1 l/100 km
Les trains roulants n’ont subi aucun changement à l’occasion de ce restylage. Il faut toujours s’attendre à un amortissement ferme mais pas inconfortable. La 500X est surtout bien maintenue et offre un comportement très plaisant. Agilité en ville, appuis solides sur route et bonne tenue de cap sur autoroute. Fiat s’est attelée à renforcer le contenu d’aides à la conduite avec désormais de série, la lecture des panneaux de signalisation, le régulateur de vitesse, le limiteur intelligent qui se cale sur la vitesse autorisée et l’alerte de franchissement lignes. Le catalogue d’options regorge de système comme le régulateur de vitesse auto-adaptatif, la caméra de recul ou encore la détection des angles morts.
A bord, le conducteur fait toujours face à une planche de bord néo-rétro très plaisante à regarder. Le rappel de la couleur extérieure est du plus bel effet. Naturellement Fiat propose une myriade de possibilités de personnalisation. Hormis quelques détails comme le combiné d’instrumentation et le volant, LA nouveauté provient du système Uconnect et son écran tactile de 7’’. Ce dernier offre des graphismes basics mais il regorgent de fonctionnalités. Il est plutôt réactif et désormais compatible Car Play et Android Auto.
Les aspects pratiques ne constituent hélas pas son point fort. Si l’habitabilité arrière est bonne, permettant l’accueil aisé de deux adultes, le volume de chargement laisse à désirer. Celui-ci culmine à 350 litres, valeur que ne peut améliorer une banquette arrière à l’assise fixe. Dans la catégorie, elle fait figure de mauvaise élève.
S’offrir cette motorisation vous imposera de cocher la version look « Cross ». Facturée au minimum 23 990 avec la finition « City Cross ». Notre version d’essai « Club », facturée 30 000 € embarque de série les barres de toit, la caméra de recul, la climatisation automatique, les jantes alliage 17 pouces, le toit ouvrant, le capteur de stationnement avant, l’accès et démarrage sans clé, panneaux, les packs premium les feux LED bi-fonction, le détecteur d’angle mort, freinage d’urgence autonome, l’alarme, etc.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,26 m
- Largeur : 1,79 m
- Hauteur : 1,59 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 350 l / 1000 l
- Boite de vitesse : Auto. à 6 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 140 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Novembre 2018
* pour la version (2) 1.3 FFLY T T4 150 CLUB DCT.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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