2. Essai Peugeot 2.0 : maniabilité redoutable en ville
Une fois à bord, la position de conduite est plutôt naturelle grâce à une hauteur de selle limitée (749 mm), mais le carré, large, ne profite pas vraiment aux petits gabarits où l’on remarque que les pieds ne sont pas posés à plat au sol. De plus, l’assise mériterait un rembourrage accru, en effet, le confort laisse à désirer après une demi-journée de roulage. Une fois la batterie verrouillée (pour des raisons de sécurité), en faisant tourner la clé, un voyant vert indique que l’utilisateur peut exercer une pression sur le démarreur, le tableau de bord s’illumine (parfaitement lisible et ce, même par beau temps), Attention, la béquille fait office de coupe-circuit (là aussi pour des raisons évidentes de sécurité). Une fois en route, l’utilisateur peut choisir parmi trois modes de conduite représentés par un lapin (mode sport), une feuille verte (mode éco) et une tortue (mode facile). Toutefois, nous vous déconseillons fortement d’utiliser ce dernier car la puissance envoyée est beaucoup trop faible pour s’insérer en sécurité dans la circulation. Mieux vaut privilégier le mode sport en permanence, les démarrages sont énergiques mais doux par rapport à d’autres productions électriques et le couple arrive instantanément jusqu’à atteindre sa vitesse légale de 45 km/h (le 2.0 est un équivalent 50 cm3). On recense même un léger surplus d puissance en haut des cotes. Et l’autonomie dans tout ça ? Peugeot annonce entre 45 et 50 km, et bien, sur ce point, le constructeur a visé juste puisque nous avons parcouru 42 km avec 16 % d’énergie restante, il parait donc tout à fait plausible d’atteindre la barre des 50 km jusqu’à épuisement total.
Techniquement, la partie-cycle s’appuie sur une roue avant de 16 pouces, deux disques, et deux amortisseurs réglables. Les combinés absorbent très bien les aspérités de la route . La roue avant et la très bonne répartition des masses assurent un train avant précis, une maniabilité diabolique au milieu de la circulation dense parisienne. On apprécie à sa juste valeur l’absence totale d’inertie (comme c’est souvent le cas sur d’autres véhicules dotés du moteur arrière) durant les manoeuvres effectuées à basse vitesse. Le constat est tout aussi flatteur si l’on se réfère au freinage : muni de deux disques, le 2.0 s’arrête sans difficulté , le levier droit agit uniquement sur le disque avant, alors que le levier gauche diffuse la puissance à la roue arrière. Méfiance à la prise de ce dernier, car la roue a tendance à bloquer facilement.
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