Essai - Peugeot Pulsion GT 125 : retour attendu
Suite à un début de carrière entaché par la pandémie de Covid-19 et par la mise en place de la norme Euro 5, le Peugeot Pulsion revient sur le devant de la scène cette année avec des ambitions nouvelles. Le GT compact frappé du Lion reçoit quelques timides ajustements esthétiques mais se dote d’une motorisation inédite. Suffisant pour refaire surface ?
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Note
de la rédaction
13,4/20
‘’Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas’’, adage bien connu qui pourrait coller avec les déboires enregistrés par le Pulsion depuis son lancement en 2019. Un petit retour en arrière s’impose pour comprendre chaque épisode d’un véritable feuilleton à rebondissements. Trois ans quasi jour pour jour, le Pulsion faisait une apparition remarquée sur le segment des scooters mettant fin à la carrière du Citystar. À l’époque, Peugeot Motocycles (détenu aujourd’hui à 100 % par le groupe indien Mahindra) affichait clairement son objectif : concurrencer les deux cadors de la catégorie GT à savoir le Honda Forza et le Yamaha X-Max…ambitieux ! Problème, le Pulsion dévoile un gabarit et des aptitudes dynamiques orientés ‘’GT compact urbain’’, destiné à des trajets urbains et périurbains avec une dotation d’équipement fournie mais en léger retrait par rapport aux deux ténors japonais. Deuxième coup dur et non des moindres, le Pulsion était animé par un moteur Euro 4, hors, la norme Euro 5 a fait son apparition dès le 1er janvier 2020 pour les nouveaux types de véhicule ‘1er janvier 2021 pour les véhicules déjà en circulation). Et pour couronner le tout, la pandémie de Covid-19 est passée par là ! Résultat, la production s’est arrêtée durant presque 15 mois.
Cette année marque le retour tant attendu pour celui qui avance de solides arguments. Par ailleurs, il avait été loin d’être ridicule lors de notre comparatif face aux Forza et X-Max. Le millésime 2022 se décline toujours en trois versions : l’entrée de gamme Activ’ 4599 €, Allure disponible au tarif de 4999 € équipé d’un top-case de série et du système i-Connect et GT, notre modèle d’essai facturé 4899 €. Une hausse tarifaire perceptible qui touche la plupart des constructeurs. Parfaitement alignés aux abords du stade de Roland Garros, nos hôtes du jour ne présentent aucune évolution esthétique, si ce n’est des flancs latéraux très légèrement retouchés. Le modèle GT essayé ici conserve sa teinte mate, sa petite bulle fumée et ses jantes noires. Le tableau de bord ne change pas : instrumentation analogique et compte-tours lisible dans le sens inverse des aiguilles d’une montre similaire aux automobiles de la marque. La capacité d’emport d’une superficie totale de 39 litres peut recevoir un casque intégral + un petit jet. Le plancher-plat est appréciable pour loger un sac supplémentaire. Les déclinaisons Allure et GT proposent de série la technologie i-Connect via une application spécifique à télécharger. Peu intuitive sur l’ancien modèle, Peugeot a effectué quelques mises à jour bienvenues. Elle permet de connecter son smartphone au tableau de bord et ainsi de disposer de la navigation, des notifications appels/SMS et d’informations en temps réel comme l’autonomie restante , la consommation…).
L’installation à bord de ce Pulsion ne demande pas de se plonger les neurones dans un manuel d’utilisation : l’assise spacieuse et bien remboursée permet de toucher le sol assez facilement, même si l’on écarte un peu les jambes. Les marchepieds se révèlent suffisamment longs pour avancer les pieds et déplier les jambes sans pour autant atteindre l’aisance d’un pur GT, mais cela reste appréciable si l’on souhaite ‘’cruiser’’ en circulation périurbaine. Si l’on se contente d’une utilisation purement urbaine, la position de conduite révèle une posture du buste et des jambes quasiment à 90 degrés si le pilote ne dépasse pas le mètre 70 à la toise.
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