Essai Porsche Panamera 2 : découvrez les premières images en direct et les premières impressions de conduite
Alexandre Bataille , mis à jour
Pour la deuxième mouture de sa grande routière Panamera, Porsche a vu grand. Plus longue, plus large et plus connectée, l’allemande n’en oublie pas pour autant de rester une Porsche. Retrouvez-nous mardi en direct pour découvrir nos premières impressions au volant.
La dernière-née de chez Porsche revient métamorphosée. Design séduisant, mensurations en hausse et technologie de pointe, la routière est à la fois capable de rouler en mode semi-autonome dans les embouteillages et de boucler un tour de Nurbürgring en 7'38", un chrono équivalent à celui d'une 997 GT3. Elle se présente donc comme la plus sportive des routières.
Les designers ont soigné davantage le physique de la Panamera avec de nombreuses références à la 911. A bord, elle s’enrichit d’un cockpit numérique et de toute une panoplie d'assistances comme le régulateur de vitesse adaptatif, un système de conduite prédictive et une conduite semi-autonome dans les embouteillages (jusqu'à 60 km/h).
La Panamera reste une Porsche, et à ce titre sait se muer en une véritable furie quand le pied droit s'alourdit. Le constructeur vante ainsi le tour du Nurbürgring récemment abattu en 7'38" par la version turbo de 550 ch, mais c'est surtout la version diesel qui pique la curiosité, avec son V8 4.0 biturbo développant 422 ch et un couple de 850 Nm disponible dès 1 000 tr/mn. Résultat: les 100 km/h sont atteints en 4,3 s (ou deux dixièmes de plus sans le pack Sport Chrono) tandis que la vitesse de pointe s'établit à 285 km/, ce qui en fait la voiture diesel de série la plus rapide au monde.
Il est d'ailleurs possible d'affûter encore le châssis avec des roues arrières directrices, une suspension pneumatique ou bien encore un système de régulation de châssis (Porsche 4D-Chassis Control) qui analyse les mouvements de roulis, de tangage et de lacet de façon à optimiser l'expérience de conduite. Voici donc la Panamera bien armée pour affronter l’Aston Martin Rapide ou encore la Mercedes CLS.
Retrouvez nous demain en direct de Valence où nous vous donnerons nos premières impressions de conduite sur la nouvelle Porsche Panamera.
Première impressions de conduite
La Panamera 1 est morte vive la Panamera 2. Dans son physique comme ses prestations routières, l’allemande s’est métamorphosée. Notre essai au volant d’une 4S de 440 ch fût aujourd’hui une expérience plus que réjouissante. Le V6 bi-turbo très généreux en couple (550 Nm) est parfaitement épaulé par la nouvelle boîte à double embrayage PDK8, qui passe les rapports à la vitesse de l’éclair, pour exprimer sa santé de sprinter (0 à 100 km/h en 4,4 s). La sonorité métallique en mode Sport+ invite à la débauche et Porsche a mis à disposition des clients toute une artillerie d’options pour passer à l’acte : suspensions pneumatiques, contrôle actif du roulis, différentiel autobloquant électronique, roues directrices, gestion du roulis, directions sport, freins céramique-carbone, etc.
Malgré des mensurations (5,05 m), un empattement et un poids en hausse (1 870 kg), la Panamera 2 est un jouet d’une efficacité redoutable. Le couple est distribué le plus efficacement possible par la transmission intégrale (et toutes les aides à la conduite) pour faire sortir la routière plus vite d’une courbe qu’elle n’y est entrée. La gestion active du roulis fait virer l’auto à plat si bien que du haut de ses 5 mètres, elle défie les lois de la physique. Direction, position de conduite, rien n’est laissé au hasard. L’ADN Porsche est bien plus présent à bord de cette seconde génération que sa devancière. Enfin, puisque c’est son job initial, elle demeure une excellente routière qui chouchoute ses passagers par un amortissement de très haute volée et une insonorisation 4 étoiles.
Photos (7)
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