Essai Qooder 400 cm3 : des progrès notables
Trois ans après avoir lancé le premier scooter à quatre roues du marché, Quadro trace son destin avec la commercialisation d’un millésime 2018 comportant quelques évolutions esthétiques, d’une cylindrée qui passe de 346 cm3 à 398 cm3, et change d’appellation. En effet, ne l’appelez plus 4D mais Qooder avec au passage un re positionnement tarifaire qui mérite réflexion.
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Note
de la rédaction
15,1/20
Las de voir Piaggio monopoliser le marché des scooters 3-roues depuis quelques années, Quadro se lance dans le grand bain et dévoile en 2012 son tout premier véhicule baptisé 350D. L’objectif est clair pour la firme de Vacallo (Suisse) : proposer une alternative pertinente et crédible au MP3 avec l’introduction d’un balancier avant siglé HTS (Hydraulic Tilting System). Perfectible sur la finition et sur l’efficacité du HTS, Quadro rectifie le tir sur son trois roues avec cette fois un train avant beaucoup plus facile à appréhender notamment pour les novices. Mais le coup de tonnerre arrive en juin 2015 avec la première apparition du premier scooter à quatre roues, le 4D avec pour ambition de séduire une clientèle plus large, trois ans plus tard, le 4D devient Qooder. Et même si les volumes (incluant trois et quatre roues) restent infimes, la firme helvétique enregistre une croissance de 71 % sur la période janvier/septembre 2018 par rapport à la même époque l’an dernier. Présente dans plus de 20 pays dans le monde dont 13 en Europe, la marque connaît ses meilleures statistiques en France devant l’Allemagne notamment. Le Qooder présente un gabarit relativement compact et, s’affirme comme un concept de mobilité polyvalent qui, serait susceptible de séduire la gent féminine désireuse de trouver un véhicule facile à mouvoir à l’arrêt. Grâce à ses quatre roues, à son poids contenu (280 kilos en ordre de marche, soit le poids d’un Piaggio MP3), et à son système de bloquage du HTS, les manoeuvres de stationnement sont plutôt faciles à réaliser. Rappelons que le quatre roues de la firme suisse appartient à la catégorie des tricycles (L5e), il est donc accessible avec un simple permis B et une formation de 7 heures le cas échéant.
Au premier coup d’oeil, difficile de détecter les moindres différences entre la nouvelle et la précédente génération. Pourtant, si l’on analyse scrupuleusement le dernier-né de la gamme, force est de constater quelques évolutions bienvenues comme la revêtement de la selle qui offre un meilleur grip, une ergonomie corrigée plus intuitive et plus proche du pilote, sans oublier le capot de guidon doté d’un revêtement nettement plus qualitatif. On apprécie les leviers de frein réglables. De son côté, le tableau de bord s’embourgeoise grâce à l’apparition d’un pavé digital entouré de deux cadrans analogiques. On y retrouve l’essentiel des informations utiles au quotidien à savoir : un totalisateur kilométrique, l’horloge, la jauge à essence et la température extérieure. Enfin toujours au chapitre des équipements de série, le frein de parking est toujours bien présent et le pare-brise n’est toujours pas réglable, toutefois, vous pourrez piocher à l’intérieur du vaste catalogue des accessoires pour trouver un grand pare-brise. En revanche, sur le plan pratique, le Qooder ne présente aucune évolution, seul l’espace dédié au passager se soulève pour pourvoir accueillir un casque. Là encore, si vous souhaitez accroître votre surface de rangement, il faudra également passer par la case des options. Si sur le plan esthétique les modifications restent contenues, mais toutefois appréciables, la motorisation, homologuée Euro 4, propose quelques ajustements avec une cylindrée rehaussée, un léger gain de puissance et de couple.
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