Essai - Seat Mo' eScooter : l'Ibère actif
Le constructeur automobile espagnol Seat lance, par l’intermédiaire de son label MO, son tout premier scooter électrique, un véhicule équivalent 125 cm3 prêt à investir un marché dont la courbe monte de manière exponentielle. La bonne formule ?
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Note
de la rédaction
13/20
La courbe du marché des véhicules électriques continue de croître en Europe et dans le monde entier. Selon les prévisions, cette tendance devrait se confirmer dans les années à venir notamment sur le vieux continent. Si certaines marques venues essentiellement d’Asie ont abandonné le navire, d’autres, au contraire, sont bien ancrées dans le paysage de la mobilité urbaine (Niu, Super Soco). C’est pourquoi, l’espagnol Seat tente l’aventure dans le monde des deux roues électriques avec, d’une part deux modèles de trottinettes et d’autre part, ce premier scooter équivalent 125 cm3 sous l’appellation MO. Plutôt que de se lancer seule, la firme ibérique a préféré jouer la carte de la sécurité en s’associant avec son homologue hispanique Silence. ce eScooter partage la plateforme stylistique et technologique du Silence S01 apparu l’année dernière. Mis à part un changement de logo, bien malin celui ou celle qui trouvera ne serait-ce qu’une différence entre les deux machines. Seuls les coloris les différencient avec trois teintes pour le Seat (blanc, gris, rouge). Les deux dernières demandent un supplément de 75 €.
À bord, l’instrumentation entièrement digitale comporte l’essentiel (indicateur de charge de la batterie, autonomie restante selon les trois modes de conduite Eco, City, Sport, compteur de vitesse, température extérieure, horloge). Petit regret, il aurait été à notre avis plus judicieux d’inverser la lecture du pourcentage de la batterie avec le compteur de vitesse, celui-ci manque de lisibilité. Côté pratique, l’absence de réservoir de carburant permet une belle capacité d’emport avec un coffre capable de loger deux casques jets ainsi que le cordon prévu pour recharger. Outre de favoriser l’accessibilité à bord, le plancher plat apporte un plus notable pour y déposer un sac. Située entre le levier de frein gauche et la poignée, la commande de marche arrière ne brille pas par son accessibilité. Toutefois, elle peut s’avérer utile pour faciliter le stationnement sur de petits emplacements où manœuvrer à basse vitesse, même si côté balance, le véhicule avance un poids raisonnable de 155 kg répartit correctement.
Introduite dans le moyeu arrière, la motorisation électrique développe une puissance de 7 kW (9 kW en crête), alimentée par une batterie Lithium-ion d’une capacité de 5,6 kW/h. La régénération totale demande entre 6 et 8 heures. Pour la recharger, deux solutions s’offrent à vous : la première consiste à brancher directement le scooter sur une prise domestique, la deuxième de démonter la source d’alimentation. Mais son poids de 41 kg n’invite pas vraiment à le faire, sauf qu’elle propose un dispositif qui permet de la transporter comme une valise cabine afin de pouvoir la monter à son domicile ou sur son lieu de travail. Seat annonce une autonomie maximale de 137 km, une portée difficile à évaluer lors de notre essai, seul un roulage longue durée permettra de le constater.
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