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2. Essai - Suzuki Adress 125 : le classic à prix Access

 

Essai Suzuki Adress 125

Il va bien falloir aller lui dégourdir les roues (de 10 pouces à l'arrière et 12 à l'avant) et les pneumatiques, non ? Et quoi de mieux que de commencer par une balade en forêt pour jauger les Dunlop Runscoot D307 ? Normalement, le confort n'est pas la préoccupation principale des scooters urbains. Destinés à de petits trajets, les constructeurs ont souvent tendance à économiser sur ce point pourtant important. Surtout à ce niveau tarifaire. Mais pas Suzuki, qui propose des suspensions douces à l'attaque et suffisamment fermes pour garantir un freinage serein et une tenue de route sans ombre, sans oublier des pneumatiques performantes.

L'ensemble est prompt à encaisser les petits comme les gros chocs, tout en garantissant une bonne tenue de cap. Attention toutefois à ne pas vous envoler sur une bosse prononcée ou tout simplement l'une de ces vacheries de dos-d'âne : c'est léger et ça décolle bien, un Adress 125. Suzuki a donc tout compris. La selle n'est pas en reste, même si elle aussi est assez ferme de prime abord, son accueil est bon et son épaisseur de 200 mm plus que suffisante. Au moins, ses proportions sont agréables et l'on peut s'y reculer sans peine pour déplier un peu les jambes ou tout simplement tendre davantage les bras. De fait, les pieds trouvent facilement le sol même si le plancher affiche près de 422 mm de largeur.

Essai Suzuki Adress 125

L'Adress 125 parvient à se montrer à la fois rassurant et particulièrement dynamique. Fort de son rapport poids puissance, il se paye même le luxe d'accélérer plus et mieux que ses homologues Burgman et Avenis, déjà bien nerveux, tout en donnant d'excellentes sensations de vitesse, du fait de sa position de conduite et de son moindre habillage. Pour tout dire, il sait se montrer surprenant alors qu'on le pensait convenu, vif alors qu'on l’imaginait plus plan-plan et sa réactivité est également valable en montée ou lorsque l'on a besoin de reprises ou de ressources. Plus on sera petit gabarit et léger, plus on bénéficiera de ces performances.

A contrario, rouler en duo ou chargé produira l'effet attendu : sur route, on perd sur tous les points (accélération, reprise), mais on avance quand même. En agglomération, on continue de profiter d'une bonne vivacité, tant niveau partie cycle que motorisation. Les passagers n'auront en tout cas pas à se plaindre de la place qui leur échoit : l'assise est correcte, tandis que les pieds profitent de repose-pieds escamotables offrant une bonne largeur. Le petit spoiler arrière peut même servir d'accroche pour les mains. C'est léger, mais suffisant.

Essai Suzuki Adress 125

Décidément, ce monocylindre sait y faire. Déjà, il est particulièrement prompt au démarrage et zélé par la suite, au point de faire oublier sa puissance et d'en paraître au moins 11 ch au lieu des 8 et quelques. La petite taille de la roue arrière n'y est pas étrangère, mais elle ne fait pas tout. Moins habillé que sur les autres modèles utilisant ce bloc-moteur, son échappement cause un peu plus fort, laissant apprécier la sonorité qu'il fournit lors de ses efforts. C'est agréable, n'en déplaise au très discret Burgman.

Certes, l'Adress 125 n'est pas un sprinteur né, mais il est loin d'être ridicule. Bien au contraire : il sait se faire respecter et apprécier en toute occasion. Alors on ne lui demandera pas de dépasser les 95 km/h compteur, même s'il en est capable à la faveur de bonnes conditions (pas de vent, pas de montée excessive et pourquoi pas une bonne descente), mais on sent que l'on en a dans la poignée et on lui fait rapidement confiance tant que l'on n'a pas à s'aventurer sur les axes à 110. Dans une côte, il plafonne certes aux alentours de 70 à 75 km/h si elle est pentue, mais on sent son entrain. Reste à ne pas couper l'effort : freiner remet les pendules à l'heure : on "peine" à repartir, mais ça y va, tandis que grogne doucement le moteur.

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Le freinage, justement, est là encore un point fort du petit Classic. Qui l'eut cru ? Celles et ceux qui connaissent de bons freins à tambour et qui apprécient les freinages couplés, assurément. Dans les faits, on assied réellement le scooter, qui décélère d'autant plus rapidement qu'il est léger. L'utilisation du seul levier droit n'offre pas autant de confort ni d'efficacité, mais l'absence d'ABS ne s'est jamais montrée gênante. Sur le sec tout du moins. Attention, donc, au réglage de la garde du tambour : une attaque trop forte entraîne a minima un risque accru de blocage de la roue arrière.

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