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Essai - Toyota Yaris 1.0 (2022) : que vaut la moins chère des Yaris ?

Non, la Toyota Yaris ne se décline pas qu’en hybride et en GR. Il y a aussi la petite 1.0 de 72 ch, la version d’entrée de gamme tout juste arrivée. Mérite-t-elle le détour ?

Essai - Toyota Yaris 1.0 (2022) : que vaut la moins chère des Yaris ?

En bref

Moteur 3 cylindres atmo

Équipement riche

Dès 19 150 €

On a souvent l’image d’autos d’entrées de gamme très dépouillées, sous-motorisées et tristement présentées. Leur raison d’être ne serait que d’afficher un prix d’appel alléchant dans les publicités, précédé d’un « à partir de » écrit en tout petit. Tout ceci se vérifie-t-il avec la Yaris la moins chère ?

Mécaniquement, la simplicité domine. En effet, sous le capot, on retrouve le petit 3-cylindres essence 1,0 l équipant déjà l’Aygo actuelle, mais aussi l’ancien modèle, donc également les Peugeot 108 et Citroën C1. Une vieille connaissance.

Le petit moteur ne manque pas de bonne volonté, mais il demeure trop juste vu le poids de la voiture.
Le petit moteur ne manque pas de bonne volonté, mais il demeure trop juste vu le poids de la voiture.

Dans la Yaris, ce bloc atmosphérique à distribution variable et injection directe développe 72 ch, soit une puissance spécifique honorable. Mais le coupe demeure malingre (93 Nm) et haut perché (4 400 tr/min). Seulement, la petite française  - cette Yaris est fabriquée à Onnaing - contient relativement bien son poids : 960 kg. Ce sont seulement 20 kg de plus que pour l’Aygo. Aussi les performances annoncées semblent-elles suffisantes : 160 km/h au maxi, pour un 0 à 100 km/h abattu en 14,6 s. En l’absence de stop and start, et de 6 rapports pour la boîte de vitesses, la consommation ne bat pas de records : 5,6 l/100 km, soit des émissions de CO2 s’élevant à 127 g/km.

Deux versions sont proposées, la Dynamic et la Design. Nous prenons le volant de la première, qui se contente de jantes de 15 en tôle. Ah ça, la présentation de cette Yaris Dynamic est simple. Mais à bord, non seulement, la finition est honorable (tableau de bord moussé, vous l’aurez deviné) mais en plus, l’équipement de cette version de base n’a strictement rien d’indigent.

A 286 l, le coffre de la Yaris compte parmi les moins spacieux de la catégorie.
A 286 l, le coffre de la Yaris compte parmi les moins spacieux de la catégorie.

À l’arrière, c’est moins joyeux, l’espace disponible s’avérant assez limité en longueur. D’ailleurs, pour rabattre la banquette, il faut préalablement en ôter les appuie-tête, sinon ils butent contre les dossiers avant : pas pratique. Pour sa part, le coffre présente un volume correct, mais ne permet pas d’obtenir un plancher plat.

Sur la route : patience exigée

La moins chère des Yaris offre un équipement très complet, y compris du côté des aides à la conduite. La finition est également de bon niveau.
La moins chère des Yaris offre un équipement très complet, y compris du côté des aides à la conduite. La finition est également de bon niveau.

Une fois assis au volant, devant soi, on trouve un combiné analogique : une très bonne chose, car il est plus facile à lire que la plupart des aberrations digitales sévissant dans des modèles plus chers. Ensuite, on fait une chose folle : on tourne une clé pour lancer le moteur. Et là… C’est un diesel ? Non, un 3-cylindres essence vibrant. Heureusement, dès qu’on roule, celui-ci s’adoucit, et devient silencieux. Je suis même étonné par sa bonne volonté à bas régime : on peut rouler tranquillement en troisième sur un filet de gaz à 30 km/h puis obtenir une reprise franche quand on réaccélère. Ça, de nombreux petits blocs suralimentés en sont incapables. D’une manière générale, en ville, le moteur de la Toyota, plaisamment réactif (c’est l’avantage des atmos), s’acquitte très bien de sa tâche, et se voit secondé par une boîte agréable à manier. En revanche, dans ce même contexte urbain, la visibilité laisse franchement à désirer. À l’avant, le rétroviseur intérieur descendant trop bas empêche de voir correctement les feux tricolores, alors que les panneaux de ¾ arrière, très épais, induisent des angles morts assez pénibles.

Excellente position de conduite, même si le rétroviseur descendant trop bas pose des soucis de visibilité avant.
Excellente position de conduite, même si le rétroviseur descendant trop bas pose des soucis de visibilité avant.

Sur route, la Yaris 1.0 demeure plaisante à conduire tant qu’on ne la brusque pas. Le moteur ne rechigne pas à la tâche, surtout que la boîte tirant court (environ 30 km/h pour 1 000 tr/min en 5è) le soutient bien dans ses efforts. Mais il ne faut pas lui demander l’impossible : il est inutile de chercher un semblant de punch, sauf à frôler sans arrêt la zone rouge. Mieux vaut profiter de sa relative bonne volonté en prenant son temps, et en jouant sur l’élan, un peu comme avec une 2CV. La Toyota reprend même à 70 km/h sur le rapport supérieur, mais sans vigueur aucune : le manque de couple est ici criant. Je me suis amusé à comparer la Yaris à ma vieille Fiat Uno, forte d’un 1,3 l de 65 ch, moins puissante donc, mais 150 kg plus légère et coupleuse. C’est un avion de chasse en comparaison, malgré sa 5e plus longue !

Cela dit, la Toyota se montre plutôt silencieuse à allure routière. Les aides à la conduite (avertisseur de franchissement de ligne blanche, régulateur actif), fonctionnent de façon fluide), même si leurs commandes au volant ne sont pas toujours logiques. L’autoroute ? Ce n’est pas son truc. Elle roulera aisément à 130 km/h sur le plat, mais aura bien du mal à conserver son allure au moindre début de montée, à moins de rétrograder. De surcroît, les bruits de roulement sont trop présents.

Si on cherche à se faire plaisir sur route sinueuse, la Yaris est assez étonnante. On retrouve les gênes de l’excellent châssis dont profite la sublime version sportive GR. La plateforme, rigide et bien équilibrée, permet aux trains roulants de travailler dans de très bonnes conditions. Rigoureusement guidés et amortis, ils procurent un certain plaisir, même si la direction, certes précise et consistante, manque de feeling. La tenue de route apparaît très sûre, et on peut même faire jouer la poupe si on la provoque. Revers de la médaille, la suspension, sautillante, manque un poil de confort sur mauvais revêtements, sans que cela ne soit rédhibitoire. Évidemment, avec une telle base, on a envie de tester la version 1,5 l 122 ch !

Un mot sur la consommation réelle : en mixte, cette Yaris se contente de 5,5 l/100 km, une valeur raisonnable, même si c’est la plus élevée de la gamme, à l’exception de la GR…

Chiffres clés *

  • Longueur : 3,94 m
  • Largeur : 1,74 m
  • Hauteur : 1,50 m
  • Nombre de places : 5 places
  • Volume du coffre : 286 l / 947 l
  • Boite de vitesse : Méca. à 5 rapports
  • Carburant : Essence
  • Taux d'émission de CO2 : 127 g/km
  • Bonus / Malus : 0 €
  • Date de commercialisation du modèle : Octobre 2019

* pour la version IV 70 VVT-I DYNAMIC 2022.

Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.

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