Essai vidéo - Abarth 500e (2023) : un joujou électrique qui fait vroum
Réputée pour son rugissement mécanique et son échappement qui crépite, l’Abarth 695 cédera bientôt la place à la 500e dotée d’un moteur électrique de 155 ch. Cette dernière parvient-elle à préserver les spécificités sonores et l’amusement qui ont participé au succès de sa devancière ? Réponses avec l’essai de la version Cabriolet Turismo.
Sommaire
Note
de la rédaction
13/20
En bref
155 ch
Jusqu’à 265 km d’autonomie
À partir de 36 900 €
C’est fou comme en quinze ans, l’Abarth 500, déclinée depuis en 595 et 695, n’a pas pris une ride. Logique, puisque la Fiat 500, dont elle est la variante sportive, non plus : le dessin originel de Roberto Giolito tient du coup de génie. La petite turinoise est passée à l’électrique, en Europe, en 2020, bénéficiant au passage d’une nouvelle plateforme et d’un habitacle inédit. Ces éléments, la nouvelle Abarth 500e en bénéficie logiquement, accompagnés de l’architecture électrique. On trouve une batterie dans le plancher, entre les trains roulants, alors que le moteur se trouve à l’avant. Celui-ci, de type synchrone et triphasé, développe désormais 113,7 kW (155 ch), pour 235 Nm de couple : la variante thermique a débuté plus bas, à 135 ch. Les performances de la 500e sont intéressantes, le 0 à 100 km/h étant abattu en 7,0 s selon le constructeur (avec une batterie chargée à plus de 90 %), même si la vitesse maxi se voit bridée à 155 km/h.
La batterie, de type lithium-ion et à refroidissement liquide est celle de la Fiat 500e. Elle s’en tient à 42 kWh (sous 400 volts), pas énorme mais voilà : la place manque pour faire mieux, l’Abarth s’en tenant à 3,67 m de long, pour un empattement de 2,32 m… . Face à la 695 SS thermique, la 500e profite tout de même d’une empreinte au sol plus grande grâce notamment à des voies plus de larges de 60 mm, ainsi qu’une d’une répartition des masses plus favorable : 57 % à l’avant et 43 % à l’arrière (contre respectivement 63 % et 37 % à la 695).
Cela dit, les accumulateurs pèsent tout de même 294,3 kg, et la voiture 1 335 kg à vide. Celle-ci, dépourvue de ses cellules lithium-ion, atteint donc déjà 1 040,7 kg, soit plus que la première Abarth 500 135 ch, annoncée à 1 030 kg… Mais la masse supplémentaire de la 500e se situe très bas : tout bénef pour le centre de gravité.
L’autonomie moyenne est annoncée à 265 km maxi, pour une consommation théorique de 17,1 kW/100 km. La recharge ? Avec un dispositif embarqué atteignant 11 kW, il faut compter 35 minutes pour passer de 0 à 80 % sur une borne de rapide de 85 kW (le maximum que cette voiture puisse encaisser en courant continu), 4 h 15 pour un 0 – 100 % sur une prise domestique triphasée de 11 kW et 16A, voire 15 h 15 pour la même opération sur du monophasé de 13A et 3 kW. Des valeurs meilleures que celles des Mini Cooper électriques et Honda e, mais confirmant tout de même la vocation plutôt urbaine, voire périurbaine de l’Abarth 500e. Pourtant, celle-ci bénéficie de trains roulants affûtés, équipés de jantes spécifiques de 17 ou 18 pouces, de freins arrière à disques, alors que les ressorts et amortisseurs se voient affermis. Mais tout ceci n’est que vérité de fiche technique. Comment cela se traduit-il sur route ?
Chiffres clés *
- Longueur : 3,67 m
- Largeur : 1,68 m
- Hauteur : 1,51 m
- Nombre de places : 4 places
- Volume du coffre : 185 l / NC
- Boite de vitesse : NC
- Carburant : Electrique
- Taux d'émission de CO2 : NC
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Mai 2023
* A titre d'exemple pour la version III CABRIOLET 42 KWH TURISMO.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
Photos (42)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération