Essai vidéo - Ford Galaxy 2016 : le dinosaure, toujours dans le coup

Courageuse ou suicidaire ? A vous de choisir l’adjectif pour qualifier la stratégie de Ford qui remet le couvert avec le Galaxy dans un marché du monospace traditionnel sinistré. Les acteurs majeurs ont disparu (Citroën C8, Peugeot 807, Lancia Voyager), se sont métamorphosés en crossover à l’image de l’Espace ou ont cédé la place à des SUV 7 places pur jus comme le Kia Sorento, le Hyundai Santa Fe et dans un registre plus haut de gamme, l’Audi Q7 ou le Range Rover.

Le nouveau Galaxy est donc, avec le tandem Volkswagen Sharan et Seat Alhambra, le dernier monospace généraliste à pouvoir accueillir 7 personnes en préservant un volume de coffre convenable. Pour se faire, le modèle de Ford conserve sa silhouette très cubique destinée à loger un maximum.

Esthétiquement, cette nouvelle génération reprend les derniers codes stylistiques de la marque au niveau de la face avant, avec des feux effilés entourant cette calandre toujours très Aston Martin, et à l'arrière la nouveauté se traduit par une vitre de hayon prolongée d'une partie noire qui descend jusqu'aux optiques. Avec seulement 5 cm supplémentaires et en moyenne 3 500 € de plus, qu'offre donc le Galaxy par rapport au S-Max, son petit frère ? La réponse est simple : 2 véritables places.

Là où le S-Max offre une apparence plus dynamique, le Galaxy ne fait aucune concession esthétique avec une hauteur supérieure destinée à garantir le maximum d'espace à ses sept passagers. Les trois de la seconde rangée ont ainsi chacun droit à un siège indépendant, coulissant et au dossier inclinable. Les occupants des deux derniers sièges, généralement maltraités, seront surpris par l’espace à disposition. Aucun problème au niveau de la tête, une place suffisante pour les jambes. L’espace aux coudes sera un peu plus réduit si le second strapontin est occupé.

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Le ratio encombrement/habitabilité du Galaxy est l'un des plus favorables du marché, ce qui se traduit par un volume de coffre gigantesque. S’il n'offre que 300 litres en 7 places, sa capacité grimpe à 1 300 litres et 2 339 litres en rabattant les cinq places arrière. A ce propos, il n’aura jamais été aussi facile de libérer cet espace puisque tout est automatisé. A commencer par l'ouverture du hayon électrique en passant le pied sous le pare-chocs (en option à 600 € ou de série en finition haut de gamme Titanium) qui permet d'accéder à la console de commande située dans le coffre qui rabat les sièges de la seconde rangée et déploie/replie électriquement ceux de la dernière rangée. En un mot, les besoins de la famille seront amplement contentés sachant qu’en prime il bénéficie de (très) nombreux rangements.

Le cockpit, lui, ne présente aucun signe ostentatoire. C’est fonctionnel et plutôt bien ajusté. L'ergonomie n’est pas la plus poussée du marché mais elle s’améliore grâce au système multimédia SYNC3 qui permet de faire disparaître pas mal de boutons de commande. Cette nouvelle interface a été simplifiée et rendue intuitive par rapport à sa devancière. Elle propose notamment des connexions Apple Carplay et Android Auto.