Essai vidéo - Jeep Compass (2021) : un intérieur tout neuf
Arrivé en milieu de carrière, le Jeep Compass s’offre un restylage. Vous ne voyez rien ? Normal, c’est le tableau de bord qui a été totalement redessiné, la mécanique n’évoluant pour sa part pas. Ce SUV reste-t-il compétitif ? Réponse au volant du Compass 4xe 190 ch, une version 4x4 hybride rechargeable.
Sommaire
Note
de la rédaction
13,9/20
Note
des propriétaires
EN BREF
Nouveau tableau de bord
Aides à la conduite actualisées
À partir de 31 500 €
Arrivée en Europe en 2017, le Compass s’y est écoulé depuis à plus de 200 000 exemplaires, contre environ 50 000 à son prédécesseur : belle progression. Il a reçu une motorisation hybride rechargeable en 2020, et en 2021, il bénéficie d’un restylage. À l’extérieur, il faut un œil exercé pour repérer les modifications. Nouvelle grille de bouclier, projecteurs à LED, jantes redessinées, replacement des antibrouillards plus haut… Pas de quoi se relever la nuit.
Extérieurement, la grille de bouclier, les antibrouillards relevés, l’intérieur des projecteurs revu et les jantes permettent de distinguer le Compass restylé.
En revanche, dans l’habitacle, la planche de bord est entièrement renouvelée. Exit les rondeurs de l’ancienne, place à un élément inédit dont les lignes tendues l’étirent visuellement. L’écran central, de 8,4 ou 10,1 pouces selon les versions, migre vers le haut de la console et s’en détache. Surtout, il intègre le système Uconnect 5, plus rapide et adopte une réplication de smartphone sans fil, ainsi qu’un GPS TomTom. Derrière le volant, l’instrumentation est, elle aussi, repensée. Désormais digitale, elle apparaît sur un écran de 10,25 pouces, et propose plusieurs affichages : c’est la mode ! Le tout se complète d’aides à la conduite modernisées, que nous détaillerons plus loin.
Le nouveau tableau de bord semble très réussi, de prime abord. Bien plus moderne que l’ancien, il arbore une finition de très bonne facture (notre exemplaire disposait même d’un bandeau en cuir courant sur toute largeur de la planche), alors que l’ergonomie est dans l’air du temps. C’est-à-dire simple pour les commandes les plus usitées et plutôt agaçantes quand on veut explorer les sous-menus de l’écran central, au demeurant agréablement réactif. Gros point fort : on peut l’éteindre en appuyant sur une touche en façade.
Le combiné d’instruments laisse le choix entre plusieurs affichages, certains particulièrement complets. Ceux-ci déplairont toutefois aux presbytes tant certaines inscriptions sont minuscules. Choisissez bien vos verres progressifs avant d’opter pour un Compass !
À l’arrière, l’habitabilité se situe dans la bonne moyenne, mais le coffre se révèle d’une contenance juste correcte (1 230 l maxi, contre 1 387 l aux versions thermiques), tandis les dossiers arrière sont assez agaçants à rabattre, la ceinture de sécurité se révélant gênante. La banquette ne profite par ailleurs d’aucune fonctionnalité particulière. Elle ne coulisse par exemple pas. Heureusement, les sièges se révèlent confortables, et la position de conduite irréprochable.
Sous le capot, l’offre moteurs comprend un bloc essence, l’ultramoderne 1,3 l GSE, doté de la commande de soupapes Multiair, d’une injection directe et de collecteurs intégrés au bloc. Il est disponible en plusieurs variantes. D’un côté, on le trouve en 100 % thermique, en 130 ch et 150 ch, associé au choix à une boîte 6 manuelle ou à double embrayage.
De l’autre, le GSE, attelé à une boîte 6 automatique, se couple avec un moteur électrique de 60 ch, situé sur le train arrière, qu’il anime, transformant ainsi le Compass en vrai 4x4. Entre les deux propulseurs prennent place des batteries de 11,4 kWh, rechargeables par le moteur ou sur secteur. C’est donc un hybride « plug-in », dénommé ici 4xe, disponible en deux puissances : 190 ch et 240 ch, le couple s’établissant à 270 Nm en thermique et 250 Nm en électrique. Jeep promet une autonomie électrique comprise en 46 et 49 km en moyenne, selon la norme WLTP, nous verrons ce qu’il en est. La consommation moyenne oscille, d’après le constructeur, entre 1,8 l et 2,1 l/100 km, là aussi, cela demande vérification, surtout avec un poids de 1 935 kg ! Cela donne des émissions moyennes de CO2 de 48 g/km, autorisant un bonus de 2 000 €.
Enfin, le diesel 1,6 l Multijet II reste de la partie, en 130 ch. En somme, la gamme est ainsi agencée qu’on ne peut hésiter entre les hybrides et les 100 % thermiques : astucieux… dans l’intérêt du constructeur.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,40 m
- Largeur : 1,81 m
- Hauteur : 1,64 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 420 l / 1230 l
- Boite de vitesse : Auto. à 6 rapports
- Carburant : Hybride essence électrique
- Taux d'émission de CO2 : 45 g/km
- Bonus : -2000 €
- Date de commercialisation du modèle : Mars 2021
* A titre d'exemple pour la version II (2) 1.3 PHEV T4 190 4XE 80TH ANNIVERSARY.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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