Essai - Yadea C1S Pro : l'atout urbain
La firme chinoise Yadea poursuit son implantation en Europe et en France sur le marché des scooters à propulsion électrique. Face à une concurrence émergente, le géant asiatique paraît bien armé pour trouver une clientèle exclusivement urbaine. Focus sur le C1S Pro, un véhicule équivalent 125 cm3 que nous avons pu essayer dans les rues de Paris.
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Note
de la rédaction
12,2/20
Très implantée sur ses terres chinoises, la marque Yadea se lance un défi d’envergure à savoir conquérir le marché européen. Présente sur le vieux continent depuis 2018 en Allemagne, la firme s’est installée en France il y a deux ans. Distribuée sur l’hexagone par Logicom, Yadea dispose de six modèles et compte à ce jour un réseau de 50 points de vente. Après un exercice 2020 faussé par la pandémie de Covid-19, l’année dernière a été salvatrice pour la marque avec près de 400 unités écoulées, le distributeur exclusif espère doubler ce chiffre d’ici la fin 2022. Un pari ambitieux mais pas impossible ! Fort de son expérience et de son savoir faire, l’entité chinoise fabrique des cadres pour Niu (une marque un peu plus connue chez nous), raison supplémentaire pour tenter l’aventure à l’heure où les constructeurs majeurs comme Yamaha procèdent à l’électrification de leur gamme de scooters.
Esthétiquement, le CS1 Pro adopte un look atypique, dessiné par Kiska (studio de design autrichien propriété du groupe.KTM). Habitué des croquis taillés à la serpe, le designer a visiblement changé son fusil d’épaule avec une silhouette rondouillarde et compacte. que l'on aime ou non, ce scooter chinois ne laisse pas indifférent, comme nous avons pu le constater les de notre essai ! La signature lumineuse embarque la lettre ‘’Y’’ de Yadea et des ampoules Full Leds. La finition générale reste un peu en deçà, avec des ajustements de carénage à retravailler. Si l’on se penche sur les aspects pratiques et les équipements de série, on apprécie l’imposant tableau de bord digital brille par sa lisibilité et par l’essentiel des informations (vitesse, témoin de charge des deux batteries, totalisateurs kilométriques). Petit bémol, la finition des comodos se montre spartiate. Les commandes sont facilement accessibles, sauf lorsque l’on veut enclencher le clignotant ! D’ailleurs, le’’ping’’ assourdissant engendré par l’avertisseur s’avère vite pénible. Les deux batteries étant placées sous le plancher plat, le CS1 Pro bénéficie d’une belle capacité d’emport : le coffre sous la selle permet de loger un casque intégral, tandis que le vide-poche à gauche du tablier renferme un port USB, toujours utile pour recharger son smartphone.
Au regard de son gabarit ramassé et de sa hauteur de selle contenue (800 mm), le CS1 Pro ne semble pas être très difficile à enfourcher. Et pourtant, le position de conduite, déroutante au début, ne conviendra pas forcément à tout le monde. En effet, votre serviteur du haut de son mètre 70 a eu l’impression d’avoir les genoux au niveau du menton. La faute au plancher plat bombée ? Une chose est sûre, les grands ne seront pas du tout à l’aise. Il en résulte une prise en mains peu intuitive tout du moins durant les premiers kilomètres. L’assise mérite tout de même un bon point grâce sa largeur et à son rembourrage conséquent.
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