Ferrari investit beaucoup pour sa future sportive électrique et cela va se ressentir sur son prix
Ferrari lancera dans moins de deux ans sa première sportive ne fonctionnant qu’aux électrons. Une première qui nécessite une nouvelle usine et de gros investissements.
En janvier 2026, la marque au cheval cabré devrait commencer la production de sa première voiture électrique. Un virage à 180° qui nécessite de mettre de l’argent sur la table. Ferrari vient d’achever une nouvelle usine de 42 500 m2 permettant une chaîne d’assemblage supplémentaire pour la firme de Maranello. Selon Reuters, la capacité totale atteindrait 20 000 unités par an contre 14 000 l’année dernière.
La marque a investi dans ce nouveau bâtiment pas moins de 200 millions d’euros. En plus de pouvoir y produire son futur modèle électrique, cela permettra selon le directeur Benedetto Vigna de « raccourcir les délais de commercialisation et de développement des produits ». Les premières voitures sortiront de cette chaîne dès le début de l’année prochaine et elle assurera l’assemblage de différents modèles, thermiques, hybrides et électriques. Pour ces dernières, moteurs et batteries seront fabriqués sur place. Le patron de Ferrari a également précisé que le but est de développer l’entreprise sans pour autant augmenter les volumes.
500 000 € minimum pour la Ferrari électrique
Cette stratégie est commune à bon nombre de constructeurs, en réalisant davantage de marge par exemplaire. Résultat, toujours selon Reuters, cette nouvelle supercar pourrait être vendue aux alentours de 500 000 €. Un chiffre particulièrement élevé puisque la dernière-née de la firme, la 12Cilindri, est proposée à 395 000 € hors option. Les futurs clients apprécieront toutefois de se passer du malus de 60 000 €.
Le demi-million sera bien entendu "l’entrée de gamme", car Ferrari mise encore davantage sur la personnalisation, vecteur de marge plus confortable.
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