
Toutes les voitures hybrides rechargeables du marché en 2025
Entre la vente envisagée de Maserati, d’Alfa Romeo et une vie à part du blason Jeep, ce n’est rien de dire que le groupe Fiat Chrysler a alimenté conversations et rumeurs dans le milieu automobile et sur les places financières. Au point que le patron Sergio Marchionne a dû sortir du bois pour faire un point de situation.
Concernant le pôle haut de gamme Maserati et Alfa Romeo, l’Italien a précisé : "en l'état actuel des choses, il est presque impossible, si ce n'est complètement impossible, d'envisager une scission d'Alfa et Maserati, qui sont deux réalités fondamentalement immatures". Une vente des deux marques pourra être envisagée quand elles "auront des muscles suffisants pour rester debout, lorsqu'elles généreront de l'argent de façon importante toutes seules". Un rappel aux réalités qui n’empêche cependant pas un zeste de pragmatisme : "si une option existe, elle se fera sûrement après moi, après que je sois parti" termine l’intéressé qui doit quitter ses fonctions en 2019.
Sur la Chine, il insiste : "FCA n'a aucune offre sur la table et n'a été approché par personne". C’est pour le moins limpide. Cependant, s’il y a des achats à faire chez FCA, c’est du côté de Magneti-Marelli qu’il faut se tourner : "il y a des activités du groupe qui ne font pas partie de la production automobile, comme les composants. Le groupe doit être purifié de ces activités". En la circonstance, l’épuration rapporterait vente 5 milliards d'euros, une somme que FCA espère encaisser d’ici la fin 2018.
Engagé dans un plan stratégique (2014-2018), le groupe a déjà donné son indépendance en 2015 à sa mythique firme Ferrari. Contrôlé par la famille italienne des Agnelli, FCA vend actuellement 4,5 millions de voitures par an sous les marques Fiat, Chrysler, Jeep, Dodge, RAM, Alfa Romeo et Maserati.
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