La Ford Ka première du nom, au look pour le moins particulier, avait tout de même réussi à se faire une bonne petite place au soleil dans la catégorie des mini-citadines. Elle a même eu une durée de vie bien longue pour une auto "moderne". Sa remplaçante, bien qu'objectivement jolie, ne connaît pas le même succès. Elle est éclipsée par celle à qui elle emprunte beaucoup d'éléments techniques : la Fiat 500. Pourtant, elle possède de nombreuses qualités (et quelques défauts), à commencer par son look "Kinetic Design" qui a bien vieilli, une présentation jeune et moderne, un volume de coffre satisfaisant (224 litres, mieux que la 500), et deux motorisations suffisantes dont un diesel économe. De plus son positionnement tarifaire est bien moins ambitieux que celui de l'italienne. Mais cela n'a pas suffit à attirer les foules. En occasion, elle ne brille pourtant pas par des tarifs canons et reste en concurrence avec une Twingo dont le succès ne se dément pas. Dure la vie d'une Ka ! Heureusement que la fiabilité est excellente.
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Il est question ici de la troisième génération d'Astra, dite Astra H, commercialisée de début 2004 à fin 2010. Elle a existé en version 5 portes, coupé GTC (dont une tonitruante version sportive OPC), break et même en coupé-cabriolet, dont nous ne parlerons pas ici. Si son esthétique extérieure, bien que sobre, peut séduire, surtout en GTC, elle est dans l'habitacle très classique, voire un peu triste même si quelques plastiques type aluminium viennent égayer l'ambiance. Ses atouts sont un bon rapport prix équipement, une finition soignée et surtout une bien meilleure tenue de route que ses devancières. Mais cela ne doit pas faire oublier un relatif inconfort, peu d'aisance à l'arrière pour les passagers et quelques soucis de fiabilité qui sont venus ternir le tableau, surtout pour les modèles diesel, assez rugueux au demeurant. Ses tarifs en occasion en font cependant une bonne affaire, si vous choisissez les meilleures versions.
Après le succès de la Logan commercialisée en 2005, Dacia sort en 2008 le deuxième modèle de son "ère moderne". Et c'est à nouveau un hit formidable pour la marque, qui en écoule à tour de bras. Il faut dire que cette citadine polyvalente, au gabarit équivalent à celui d'une Renault Clio, mais vendue presque 5 000 € moins chère, a immédiatement séduit les acheteurs qui jusque-là achetaient de l'occasion, et ont pu accéder alors à une voiture neuve. D'autant que l'équipement, sauf en version de base, pouvait se révéler tout à fait suffisant, l'espace habitable généreux, le coffre accueillant. Les moteurs, repris de la banque d'organe Renault, ne sont pas de première jeunesse mais ont le mérite d'être connus et éprouvés, au bénéfice de la fiabilité. La tenue de route n'a jamais posé de problème à personne, et le confort a toujours été, de son côté, salué. En 2008, une version Stepway, au look de baroudeuse, est venue étoffer la gamme. Aujourd'hui, avec l'apparition de la deuxième génération, on ne trouvera plus cette Sandero 1 que sur le marché de l'occasion, où elle mène une honorable carrière.
Succédant à une C5 de première génération pétrie de qualités, mais à l'image plutôt vieillotte, la C5 2 affiche au contraire une prestance qui l'honore. On la comparait à sa sortie à une allemande. Elle en a le style robuste et statutaire, la qualité de fabrication, dispose de motorisations pour certaines puissantes (V6 essence et diesels), et peut bénéficier d'équipements qui la placent dans la bonne moyenne de la catégorie. C'est donc mérité. Elle garde en revanche un confort à la française, et laisse le choix entre la traditionnelle suspension hydropneumatique Citroën, et une suspension plus classique dite "métallique". Les aspects pratique de sa devancière sont toutefois oubliés puisqu'elle abandonne le hayon pour une malle (très allemand tout ça...). Pour obtenir un bon volume de chargement et un hayon, il faudra opter pour la version break baptisée Tourer. Et en fiabilité, si la C5 2 fait mieux que la première génération au global, elle a quand même eu à résoudre quelques soucis de jeunesse.
Digne héritière de la 307, dont nous avons également effectué le bilan, la 308 en améliore les prestations sur presque tous les plans. En effet, à l'exception d'une habitabilité inchangée, elle devient mieux finie, mieux équipée, dotée de motorisations plus puissantes et modernes. Elle améliore encore, et c'était une gageure, ses qualités routières avec un comportement routier encore plus dynamique, tout en préservant un confort remarquable. En gros, la 308 est une des compactes les plus agréable à conduire du marché. Elle bénéficie en outre de plusieurs variantes de carrosserie (un break SW, un coupé-cabriolet CC) à même de satisfaire une large clientèle, tandis qu'une version GTI vient coiffer (un peu) sportivement la gamme.Quant à la fiabilité, elle est elle aussi en amélioration, ce qui cette fois-ci était plutôt facile par rapport à la 307, mais certains soucis ont fait et font toujours tâche dans la carrière de la sochalienne.
Après une deuxième génération de Clio qui a démontré tout le savoir-faire de Renault en terme de citadine polyvalente, cette troisième génération a enfoncé le clou. La clientèle ne s'y est pas trompée, et la Clio 3 est restée tout au long de sa carrière sur le podium des meilleures ventes en France.
La Peugeot 206 se devait d'assumer une mission énorme pour la marque : prendre la succession de la 205, le "sacré numéro", qui avait on peut le dire sauvé la marque au début des années 80. Et sans atteindre les parts de marché de sa devancière, la 206 a relevé le gant avec honneur, en s'imposant plusieurs années comme la citadine la plus vendue en France, devant l'éternelle rivale Clio. Elle a stylistiquement peu évolué durant sa carrière, qui continue d'ailleurs, malgré la commercialisation de la 207 il y a 2 ans. Les motorisations, elles, se sont modernisées au fur et à mesure, avec l'adoption des 16 soupapes sur les moteurs essence, et de la technologie common rail sur les diesels. Des évolutions qui se sont accompagnées de l'apparition de certains problèmes mécaniques, tandis que l'électronique jouait elle aussi des tours à la petite française. Sa fiabilité est donc à surveiller de près, même si aujourd'hui, les plaintes se font plus rares. Sur le marché, le choix est pléthorique, et les prix bien plus abordables depuis l'arrivée de la 207 en seconde main…
La Laguna 3 succède (fort logiquement) à la Laguna 2, qui a fait beaucoup de mal à l'image de marque de Renault. Pourquoi ? Parce qu'elle a présenté en début de carrière et même ensuite des soucis aussi nombreux que graves de fiabilité, ce qui a terni définitivement son blason. Pourtant, à partir du restylage de 2005 sa fiabilité avait retrouvé un très bon niveau, meilleur même que celui de nombreuses concurrentes. Mais le mal était fait, et la troisième génération, en gardant le même patronyme, en a indéniablement pâtit. Elle est pourtant sans gros défauts récurrents, et fait partie des meilleures élèves de sa catégorie en Europe. C'est par ailleurs une familiale pétrie de qualités, correctement finie, très agile sur la route et correctement motorisée. Le break a même été élu "plus belle voiture du monde". A voir, sachant que la berline a un physique souvent qualifié de "difficile" En tout cas un bon choix en occasion, d'autant que les cotes ont rapidement fléchi.
Nous sommes en juin 2005, et Citroën, d'ailleurs associé à Peugeot et Toyota, met sur le marché une citadine encore plus petite que la C2, logiquement baptisée C1. Elle a pour clones la Peugeot 107 et la Toyota Aygo, avec lesquelles elle partage la totalité de la technique.
La Série 5 E39, pourtant sortie des concessions depuis plus de 8 ans (2003), reste une valeur sûre du marché de l'occasion. Elle permet d'accéder au monde de la grande routière allemande à moindre prix, et reste véritablement prisée, spécialement pour les modèles diesels. C'est une berline extrêmement bien construite, qui vieillit aussi bien qu'un Pauillac Château Latour, et qui ne craint pas, pour peu qu'elle soit bien entretenue, les gros kilométrages. Sage en version 525td ou 520i, elle se fait sauvage avec le V8 de 400 ch étrenné par la M5 de cette génération. Son côté obscur reste un équipement pas forcément à la hauteur des meilleures (mais enrichi au fil des années) et quelques soucis parfois importants, et coûteux à résoudre. Mais cette génération reste néanmoins une belle machine à rouler, que la suivante (E60) a eu du mal à détrôner dans le cœur des "Bmistes". Seule l'actuelle F10 fait à nouveau l'unanimité.
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