Cette berline à coffre arrière sans hayon a été dérivée de l'ancienne génération de Golf 4 mais n'a pas connu sur notre territoire le succès de sa sœur plus courte. Elle offre donc, à des prix un peu plus mesurés, un profil plus classique mais des caractéristiques sinon totalement calquées sur celle de la Golf. Et des soucis techniques également… identiques. A noter que la version break est strictement identique, à l'appellation près, à celle de la Golf. Comme quoi, ses gênes sont vraiment semblables.
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A l’opposé du tout terrain basique et baroudeur, cet élégant break établi sur la base d’une berline huppée – l’ancienne Audi A6 – réputée pour sa distinction se veut également très élégant et soigné. Même s’il n’est plus fabriqué aujourd'hui, ayant laissé la place à une nouvelle génération, il revendique encore un statut haut de gamme et conserve tout son attrait pour qui est adepte de la belle mécanique et de la qualité de construction. Sa bonne image conjuguée à sa relative rareté sur le marché français en font un modèle assez recherché, qui conserve une cote élevée au fil des ans.
Doté d'un look rétro assez craquant, ce modèle a été une vedette sur le marché de l'occasion. Aujourd'hui, l'offre plus abondante, jointe à la variété des modèles proposés à la vente, ont fait revenir la cote à des niveaux nettement plus raisonnables. Et il devient donc possible d'acquérir ce break américain assez inclassable à des niveaux de prix tout à fait raisonnables. Avec l'assurance de se trouver à la tête d'un modèle vraiment original et qui, au-delà de toute frime, possède au quotidien, un charme certain pour qui le fréquente assidûment.
La première génération de Focus avait signé le retour de Ford dans la catégorie des constructeurs dynamiques, elle qui adoptait enfin une esthétique un peu plus acérée, et un châssis affûté, capable de rivaliser avec ceux des productions françaises.
La Nissan Primera, troisième du nom, n'a jamais fait partie des stars du marché, et sa carrière a été pour le moins discrète. La faute à une esthétique assez controversée et à un manque d'image flagrant, qui lui ont valu de ne pas faire le poids face aux divas des familiales qu'étaient à l'époque la Laguna, la 406, la Passat, et même l'A4 ou la Série 3. Il faut aussi reconnaître que ses prestations, si elles n'avaient rien de ridicules, n'étaient pas foncièrement à la hauteur. Les gros points forts de la Primera étaient le niveau d'équipement (elle fut une des premières à inaugurer la caméra de recul…), et la tenue de route, qui n'appelait aucun reproche. Pour le reste, confort, insonorisation, ergonomie des fonctions de radio et de clim', et surtout, finition, elle était un cran en dessous. La fiabilité a connu quant à elle des soubresauts, surtout en diesel, mais reste de bon niveau.
Avec la C30, Volvo s'est autorisé une descente en gamme et a donc investi le créneau des compactes premium, aux côtés des BMW Série 1, Audi A3 et autre Mercedes Coupé Sport. Elle est esthétiquement originale, surtout sur la partie arrière, qui intègre une toute petite lunette qui sert de hayon. Le dessin avant reprend celui des S40 et V50. La planche de bord reprend aussi un look assez proche de ses grandes sœurs. La qualité de fabrication est d'un très bon niveau, sans atteindre celui de l'Audi, mais assez proche de celui de la BMW. Par contre le bât blesse en terme d'habitabilité arrière et de volume de coffre, vraiment réduits… Les cotes de la C30 reflètent une bonne tenue, et les prix sont encore assez élevés. De plus ses ventes moyennes en neuf induisent un marché de l'occasion réduit, même si l'on arrive à trouver tout de même facilement n'importe quel modèle. Les moteurs essence, tout comme le diesel D5, ne posent aucun souci. Les 1.6 et 2.0 d, d'origine PSA à peine plus. On peut dire d'ailleurs que la fiabilité de la C30 est excellente au global. Un bon investissement donc, pour qui ne nécessite pas énormément de place.
La Jaguar S-Type a permis à la marque de commencer à remonter la pente et de s'affirmer à nouveau comme une sérieuse concurrente des marques premium allemandes. C'est une auto qui a été bien dessinée, bien construite, ce qui explique son relatif succès commercial. Bonifiée au fil des ans, elle s'est affirmée comme une excellente représentante du luxe à l'anglaise et son atmosphère très british continue de plaire. Aujourd'hui remplacée par la Jaguar XF, elle continue sa vie sur le marché de la seconde main, où elle s'affiche à des prix raisonnables. Sa fiabilité, mis à part quelques soucis récurrents et identifiés, surtout en début de carrière, n'est pas aujourd'hui un frein à l'achat.
Le Land Rover Discovery fait partie des 4x4 de légende. A la fois parce que c'est un véhicule qui a su marier à la perfection une certaine idée du luxe, et des capacités en tout-terrain exceptionnelles, mais surtout parce qu'il a servi de véhicule officiel pour de nombreuses édition du célèbre Camel Trophy. Il faut dire que, répétons-le, ses capacités en terrain hostile sont extraordinaires pour un véhicule de ce gabarit, et qu'il se sort de toutes les situations avec maestria. De plus son contenu technologique est impressionnant, avec par exemple une suspension hydropneumatique évoluée, ou un moteur 5 cylindres diesel à injecteurs-pompes, le premier du genre, à l'évidente modernité. En occasion, l'offre est assez abondante finalement, mais les prix, contrairement à d'autres 4x4 restent à des niveaux élevés, sauf pour les versions essence. La fiabilité globale est d'un niveau correct même si quelques problèmes récurrents sont apparus concernant le contenu technologique de l'engin. A signaler aussi que son gabarit d'éléphant peut rebuter le commun des conducteurs, mais permet la mise à disposition de 7 places !
La Vectra a vécu ses derniers moments tout début 2009, avant d'être remplacée par l'Insignia. C'est donc la dernière génération de Vectra, la troisième du nom… Améliorée sur tous les points par rapport à ses devancières, elle bénéficie d'une bonne qualité de fabrication, d'une habitabilité enviable, d'un niveau d'équipement élevé et de qualités dynamiques tout à fait au niveau. Disponible en carrosserie 4 portes, 5 portes, break et même en coupé 5 portes Signum, elle s'adapte à tous les usages. Evidemment moins répandue que ses rivales françaises (Peugeot 406 et 407, Citroën C5 ou Renault Laguna), on la trouve tout de même facilement sur le marché de l'occasion. Ses tarifs sont d'ailleurs intéressants, d'une part parce qu'elle décote assez rapidement, et d'autre part parce que ses tarifs en neuf étaient déjà bien placés…
La Chrysler 300C est une sorte d'ORNI dans le PAF (traduisez objet roulant non identifié dans le paysage automobile français…). Elle ne ressemble à aucune autre. Ses origines US ne font aucun doute, et son style baroque à souhait fait se retourner les têtes des passants. Elle en impose, c'est sûr. Concurrente des routières européennes, comme l'Audi A6, la BMW Série 5, la Mercedes Classe E (à laquelle elle emprunte son châssis) ou encore la Peugeot 607 ou la Citroën C6, elle ne démérite pas à leur côté. Au contraire son équipement, son comportement se rapprochent des meilleures, tandis que son prix est largement inférieur. Le seul point sujet à caution est la qualité de finition et des matériaux. Ils sont largement au niveau des françaises, mais les allemandes restent encore un petit cran au-dessus. Rien à voir en tout cas avec les autres productions américaines (ou la 300M qu'elle a remplacé), elle a adopté des standards européens. Apparue avec seulement des motorisations essence, il a fallu attendre l'apparition du bloc CRD d'origine Mercedes fin 2005 pour voir ses ventes décoller en France. En occasion, l'offre n'est pas abondante mais permet tout de même de faire son choix. Les tarifs sont attractifs, bien aidés en cela par les prix raisonnables en neuf. Autre motif de satisfaction : la fiabilité. Difficile de lui trouver de gros défauts. Restent son encombrement et son côté tape-à-l'œil, mais si ça ne vous dérange pas…
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