Ford prend un nouveau départ en Europe : 12 000 emplois supprimés, gamme modifiée
Ford l'a officialisé : il va supprimer plus de 20 % de ses effectifs en Europe. Par ailleurs, le constructeur dévoile les évolutions à venir dans son offre de modèles, avec une flopée de nouveaux SUV
Suppressions d'emplois, fermetures d'usines, arrêts de modèles, électrification de la gamme… Ford avait déjà dévoilé les grandes lignes de son plan de relance en Europe. L'américain donne cette fois plus de détails, sa nouvelle organisation et son nouveau modèle opérationnel pour le Vieux Continent entrant en vigueur le 1er juillet.
Le nombre de postes supprimés est enfin officialisé : ce sera 12 000, en prenant en compte les coentreprises, sur un total de 51 000. Le constructeur va fermer cinq usines : une en France, une au Pays de Galles et trois en Russie. Il compte aussi vendre une usine située en Slovaquie. La marque va réduire ses effectifs dans les usines de Saarlouis (Allemagne) et Valence (Espagne). Elle va aussi faire le ménage dans les bureaux de gestion et marketing.
La gamme va être profondément remaniée, pour se concentrer sur les modèles les plus rentables. L'accent sera mis sur les SUV ! C'était déjà confirmé, les C-Max et Grand C-Max vont être stoppés et non remplacés. La marque annonce de plus la fin de la Ka+, classée sans suite. Mais cinq modèles inédits vont rejoindre la gamme.
Deux d'entre eux seront issus de la famille "imports", les produits de niche que la marque construit en dehors de l'Europe. Dans cette famille, en plus de la Mustang, de la GT et de l'Edge (que l'on pensait en sursis), il y aura l'Explorer et le SUV électrique sportif inspiré de la Mustang.
Dans la famille des modèles produits en Europe, il va y avoir le Puma, qui vient d'être dévoilé, et deux SUV inédits, en vente d'ici cinq ans, dont visiblement un électrique. Ils rejoindront les incontournables : Fiesta, Focus, Mondeo, S-Max et Galaxy. On note que Ford n'a pas encore condamné ses grands monospaces et sa familiale.
Ford compte par ailleurs bien rester leader du marché des utilitaires en Europe. Pour accroître sa profitabilité sur ce marché, il s'est allié à Volkswagen.
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