François Fillon veut faire sortir l'État de Renault
C’est la surprise des primaires à droite qui s’étaient données pour mission d’élire celui qui la mènerait au combat de la prochaine élection présidentielle française. Depuis, tout ce que fait et dit le vainqueur François Fillon est scruté et analysé tout en ne manquant pas d’avoir des conséquences déjà concrètes. Ainsi, la bourse n’a pas manqué de réagir à la reconsidération globale annoncée de la participation de l’État dans les entreprises où il détient une part du capital. De quoi relancer le débat sur Renault.
Une perspective qui est aussi observée de près par Carlos Ghosn. Mais en attendant, c’est la bourse qui a envoyé son signal. Les entreprises dont l'État français détient une participation ont découvert que les propos du candidat à la présidentielle François Fillon ne sont plus neutres. Lesquels ? Ceux qui ont promis une cession de certaines participations de l'État pour réinvestir « le fruit de ces privatisations dans les infrastructures ».
François Fillon a même été très clair, en mettant Renault en première ligne : « si l'on prend l'exemple de Renault, je n'ai pas le sentiment que la présence de l'État en tant qu'actionnaire a empêché Renault d'investir massivement à l'étranger. C'est donc une mauvaise raison pour rester ». Aussitôt, la valeur du losange a abandonné 1,76 %, à 74,28 euros. Les conséquences collatérales s’appellent Orange et Airbus, dont l'État est également actionnaire, qui ont vu leur cours reculer de 1,69 % et 1,77 % respectivement.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération