Le tracé du Mugello va être le théâtre de travaux studieux de la part des deux usines transalpines férues de compétition que sont Ducati et Aprilia.
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Le premier rendez-vous de la saison à Phillip Island semblait lui promettre une campagne glorieuse avec une pimpante Aprilia. Une victoire suivie d'une seconde place obtenue après une remontée des profondeurs du classement avaient en effet de quoi convaincre.
Max Biaggi n'est pas loin d'affirmer que sa première ligne conquise lors de la Superpole à Donington relève du miracle. Au métier, tant le pilote que l'écurie ont réussi à bien négocier cette délicate étape du meeting britannique pour se présenter ce dimanche dans une position stratégique pour la suite du championnat.
Si on avait dit à Max Biaggi, au sortir d'une qualification qui lui interdisait pour seulement la troisième fois de sa carrière en Superbike l'accès à la Superpole, qu'il quitterait Assen en tête du championnat, sans doute aurait-il signé les yeux fermés.
En arrivant à Assen, Max Biaggi avait déclaré que cette année, avec autant de prétendants à la victoire et la conjoncture d'un trio de pilotes regroupé au somment du classement général, le moindre faux pas se paierait cash.
Le mondial Superbike n'en est qu'à son troisième rendez-vous, mais déjà, la pression est on ne peut plus présente sur les épaules des prétendants au titres. A ce stade, ils sont trois à s'être détachés du lot, soit l'incontournable Carlos Checa, toujours aussi serein avec sa Ducati 1098R, Max Biaggi au guidon d'une Aprilia RSV4 affutée et Tom Sykes sur une Kawasaki enfin revigorée.
Pour cette première épreuve de la saison 2012 du Challenge Protwin, Florence De Salve et son équipe ne pouvaient rêver plus bel écrin que le circuit Paul Ricard du Castellet. Fort de ses deux titres consécutifs (2010 et 2011), Ludovic Loeul au guidon de sa très affutée KTM RC8 n° 100 vendra chèrement sa peau face à une armada de Ducati qui aimerait bien le déloger de la plus haute marche du podium final.
Une première ligne ratée et deux podiums loupés; un leadership provisoire au classement général abandonné et une incapacité à rendre la pareille tant à une Kawasaki qu'à une BMW conjuguée avec l'impuissance à contrarier la parade de la Ducati du champion du monde en titre, ce n'est rien de dire que Max Biaggi a connu un week-end morose à Imola.
C'était un peu la soupe à la grimace dans le stand Aprilia après la Superpole du rendez-vous d'Imola avec le Superbike.
Pour ceux qui en douteraient encore, et qui auraient manqué sa prestation lors de la seconde course de Phillip Island il y a quelques semaines, sachez qu' à presque 41 ans, Max Biaggi est frais comme un gardon. Il a tenu à le faire savoir au moment d'attaquer Imola, une piste qui ne lui offert le succès qu'en 1997 du temps de la 250.
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