General Motors rappelle 2,5 millions de véhicules en Chine
Les rappels de véhicules en Chine ont repris avec une certaine ampleur. Volkswagen vient d’y passer avec un rappel de 4,86 millions de ses voitures. Le voilà suivi par le constructeur qui est son dauphin sur ce premier marché mondial. En l’occurrence, la General Motors, qui va faire la moitié du même effort avec la convocation de 2,5 millions de ses modèles. Les deux sont les conséquences collatérales du scandale des airbags Takata qui a déjà contraint plus de 100 millions de véhicules de par le monde à repasser par leurs ateliers.
L’enseigne japonaise Takata a été placée en faillite en juin dernier mais les conséquences de ses errements continuent à produire leurs effets chez des clients constructeurs automobiles contraints de réparer les dégâts. On rappellera qu’en raison d'un agent chimique utilisé par le groupe depuis les années 2000, le nitrate d'ammonium, ses airbags peuvent se dégrader et exploser de façon dangereuse, avec projections de fragments sur le conducteur ou le passager. Un scandale révélé en 2014 aux États-Unis.
En Chine, plus de 20 millions de véhicules, produits par 37 constructeurs différents, sont équipés des airbags défectueux. Les ateliers des concessions automobiles ne vont pas connaître le chômage technique en Chine. Chez Volkwagen on s’organise pour recevoir près de cinq millions de véhicules et l’américain General Motors a mis au point un plan de bataille pour en réceptionner 2,5 millions.
Une organisation en deux vagues : GM et Shanghai GM, sa coentreprise avec le constructeur chinois SAIC, vont d'abord rappeler dès fin octobre plus de 13 000 voitures importées de marques Saab et Opel. Puis, fin décembre, ce sera le tour de 2,51 millions de véhicules des marques Chevrolet et Buick, produits en Chine entre 2009 et juin 2016.
Fin juin, une vingtaine de groupes avaient déjà rappelé 10,6 millions d'unités. Enfin, General Motors a écoulé l'an dernier 3,87 millions de véhicules en Chine.
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