2. Harley Davidson Serial 1 : une première expérience positive
Les quelques kilomètres que nous avons pu faire durant ces trois heures nous ont laissé un bon souvenir. Ce n’est pas suffisant pour parler d’essai, il faudrait vraiment utiliser les vélos dans des conditions extrêmes et sur une plus longue période. Mais cela permet de se faire un premier avis.
Le duo transmission CVT et moteur Brose est un excellent choix. Ce système automatique est habituellement capricieux, capable de douceur que lorsqu’on se plie à son rythme mais qui peine à s’adapter dès qu’on cherche un peu plus de sportivité. Ici, ce n’est pas le cas. Nous avons cependant eu deux petits ratés lors de départs intenses lorsque les feux sont passés au vert. Rien de grave puisque le système a enchaîné dans la foulée sans blocage. En cas de démarrage plus doux, en revanche, il n’y a eu aucun problème. Mais il faudra voir sur le long terme, car c’est au démarrage qu’il ne faut pas se rater, afin d’atteindre rapidement sa vitesse de croisière.
Les freins sont bons. Le mordant est là. Dans un usage classique, ils répondent bien. Nous n’avons pas eu la possibilité de les pousser à leur limite.
Le poids du vélo est bien réparti. Avoir positionné la batterie aussi bas fait la différence dans les virages et lorsqu’on tourne ou manipule le vélo à faible vitesse. La prise d’angle est nettement plus saine que des modèles ayant placé la batterie sur le cadre ou pire, sur le porte-bagage arrière.
Les pneus sont des Moto X, très connus dans l’univers des VAE. Ils sont larges, offrent un excellent grip et apportent de la confiance au guidon. Revers de la médaille : la surface en contact avec le sol est bien plus importante, ce qui demande plus d’énergie et consomme plus d’électricité et donc de batterie. Ils coûtent également chers en cas de remplacement.
Un système entièrement automatique
On termine par l’assistance. Les modèles Mosh et Rush City Step assistent le cycliste jusqu’à 25 km/h. Le modèle Rush City Speed pousse jusqu’à 45 km/h. Nous avions déjà testé un speedbike et en 2021, rien n’a changé côté législation, rendant ce choix peu intéressant. Nous avons essayé les modèles bridés à 25 km/h.
Le point crucial de l’assistance électrique est le moment où elle se coupe. Il faut que ce soit fait de manière fluide. Il n’y a rien de pire que l’effet « On/Off ». Dans le cas des vélos Serial 1, cette transition est réussie. C’est doux et progressif. On pourra donc flirter entre 25 et 26 km/h sans y laisser beaucoup d’énergie.
Passés les 26 km/h, nous avons deux comportements différents. Le Mosh est facile à amener plus loin. Aidé par l’absence de compteur, on peut enchaîner sans assistance malgré les 21,9 kg de l’engin. Pour le Rush, en revanche, c’est plus difficile. Entre les pneus larges et lourds et les 27 kg de la bête, il faut vraiment forcer pour titiller les 30 km/h. Donc si vous souhaitez vous défouler, le Mosh est la meilleure option. Le Rush pour sa part, reste cantonné à un usage avec assistance.
Nous ne pouvons nous prononcer sur les autonomies, les parcours ayant été courts. De même, nous n’avons pas joué avec l’application qui permet de régler le comportement de la CVT et l’assistance électrique. Nous nous sommes contentés de la version d’usine, ce qui n’est pas un mal puisque la majorité des utilisateurs fera ce choix.
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