Il y a moins de voitures neuves dans le Grand Paris
La politique anti-voitures de la mairie de Paris pousse-t-elle les automobilistes à préférer d’autres moyens de transport ? Le nombre de voitures immatriculées est en baisse de 1,2% dans le Grand Paris entre 2021 et 2022. Il décroit depuis 2018.
Les conditions de circulation extrêmement compliquées en région parisienne ont-elles un effet dissuasif sur le comportement des automobilistes ? L’Apur (l’Atelier parisien d’urbanisme) dévoile en tout cas des chiffres qui montrent un léger recul des immatriculations de véhicules dans les communes du Grand Paris. L’organisme annonce en effet une baisse du nombre de véhicules particuliers immatriculés (autos et utilitaires légers) de 1,21% entre 2021 et 2022 avec 35 000 exemplaires en moins l’année passée.
Cette baisse serait plus notable dans Paris, à Paris Ouest ou vers la Défense. Elle serait au contraire moins importante dans les « territoires les moins bien desservis par les transports en commun », l’Apur posant un lien direct entre ces deux éléments. Toujours d’après l’Apur, ce nombre de véhicules immatriculés est en baisse depuis 2018, même si la tendance est plutôt repartie à la hausse dans l’ensemble du pays depuis la crise du covid-19. Précisons que l’Apur est financée directement par la mairie de Paris.
Quelle évolution à venir pour Paris ?
La mairie de Paris espèce durcir les restrictions prévues pour les automobilistes à l’avenir, que ce soit par de nouvelles exclusions de catégories de vignettes Crit’Air dans sa ZFE ou des suppressions de voies additionnelles. La logique voudrait donc que cette tendance à la baisse d’immatriculation des voitures neuves se poursuive dans la région et surtout à l’intérieur de la capitale, même si le problème actuel de l’acceptabilité sociale de l’interdiction des voitures moins anciennes pourrait jouer contre ces projets.
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