Ineos met en pause son projet de véhicule électrique
Il devait s'appeler Fusillier et devenir le premier véhicule électrique du constructeur britannique, qui a choisi de faire marche arrière en raison d'un contexte économique et politique incertain.
"Nous retardons le lancement du Ineos Fusilier" en raison de "la réticence des consommateurs à adopter les véhicules électriques, de l'incertitude du secteur sur les droits de douane, le calendrier (d'interdiction des véhicules thermiques) et la fiscalité". Voici comment Ineos, propriété du milliardaire britannique Jim Ratcliffe a annoncé mettre en pause le projet de son premier véhicule électrique.
Les travaillistes récemment revenus à la tête du gouvernement britannique avaient promis de rétablir l'interdiction de la vente des voitures neuves roulant à l'essence et au gazole au Royaume-Uni à partir de 2030. Un objectif qui avait été récemment reporté à 2035 par le gouvernement conservateur, mais cela n'a pas convaincu Ineos apparemment, qui demande "une clarté à long terme de la part des décideurs politiques".
La production du Fusilier aurait dû démarrer en 2027. Le projet "est donc mis en pause pour une durée indéterminée mais n'est catégoriquement pas abandonné".
Peut-être des versions hydrogènes
Pour rappel, le Fusilier devait être une version légèrement plus petite du 4x4 Grenadier, premier véhicule de la marque apparu en 2022, équipé uniquement de moteurs thermiques essence et diesel. La gamme a été complétée ensuite par un pick-up dénommé Quatermaster.
Comme beaucoup de constructeurs, Ineos travaille en parallèle sur l'hydrogène mais là aussi les obstacles sont très nombreux en raison du manque d'infrastructures, des coûts élevés pour isoler l'hydrogène sous forme pure et du manque de volonté politique. En attendant rendez-vous demain au Festival of Speed de Goodwood. Ineos sera présent et devrait dévoiler des nouveautés.
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