L'auto des voisins - Brice ne jure plus que par le V6 de sa Nissan 350Z
Après avoir goûté de modèles à 3 et 4 cylindres, le jeune agent immobilier s'est tourné vers un V6 de 280 ch. celui d'une auto plutôt rare : le coupé Nissan 350Z. Celui qu'il a acheté est né en 2004 et affichait 150 000 km lors de son acquisition. Et malgré quelques déboires, Brice est ravi de sa Japonaise.
Quand on roule toute la semaine avec une Twingo de fonction, on apprécie les week-ends, et ce moment ou l'on retrouve son auto dédiée au plaisir. Brice en tout cas, est ravi de retrouver sa Nissan 350Z le vendredi soir et de s'asseoir sur le siège conducteur au cuir patiné depuis 2004. L'agent immobilier d'Orsay dans l'Essonne est propriétaire de ce coupé japonais depuis le mois d'avril dernier et il ne s'en lasse pas, malgré quelques déconvenues.
Pilote de kart à ses heures, Brice aime les sportives, mais jusqu'à cette année, il s'est contenté de petites autos. "Une Opel Corsa OPC série Nürbürgring et, plus raisonnable, une Ford Fiesta 140ch". Mais les 3 et 4 cylindres ne le font pas rêver et au début de cette année, il se met en quête d'un coupé V6 propulsion et jette son dévolu sur la Nissan 350Z. "Il y en a assez peu à vendre, et ce coupé commence à prendre de la valeur". Il repère néanmoins un modèle assez vite, du côté de Bordeaux. Il a l'air en bon état, affiche 150 000 km au compteur et un prix correct. Brice fait le voyage.
Une longue liste de réparations
Problème, alors qu'il essaie la voiture, le voyant moteur s'allume. Le vendeur, un particulier, assure qu'il va réparer tout ça. Top là : quelques heures plus tard, Brice achète la Z350 et s'en retourne vers Orsay. Mais quelques jours plus tard, le voyant se rallume. L'agent immobilier va voir le concessionnaire Nissan près de son domicile, mais il refuse de toucher à son auto. "Il a été sincère : les Juke et les Qashqai, OK, mais les Z et les GTR, c'est niet". C'est finalement un garagiste indépendant qui va se pencher sur le problème, ou plutôt les problèmes : crémaillère de direction, embrayage, la liste des réparations à prévoir est longue.
Brice décide d'acheter les pièces lui-même et le réparateur s'est chargé de les monter. "Ça m'a coûté 3 700 euros". Une somme qu'il convient de rajouter aux 15 000 euros qu'il a déboursé pour acquérir l'auto. "Une somme que j'ai obtenue en vendant la Ford Fiesta pour 14 500 euros". Pour autant, Brice n'est pas déçu de son acquisition, et rien qu'à l'évocation du son du V6 de 280ch, il a le sourire. Tout comme l'évocation de son châssis et de ses montées en régime. L'auto, équipée de pneus semi-slicks va d'ailleurs prendre la direction du Mans, dès ce week-end. Côté conso, il n'est pas déçu non plus. "Au régulateur, sur l'autoroute des vacances, j'étais entre 8 et 9 l. Mais si l'on attaque, on arrive facilement à 14 l." Et sur circuit ? "Il ne faut surtout pas regarder". Si la Nissan 350Z prend une valeur sentimentale pour Brice, et de la valeur sur le marché, il envisage pourtant un jour de changer d'auto. Pour s'aventurer vers une autre marque ? Pourquoi pas. Pour s'offrir une Porsche ? Qui sait.
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