L'auto des voisins - Son Alfa Romeo Giulia, Hervé, la préfère en diesel plutôt qu'en essence
Souvent les alfistes ont un goût prononcé pour les moteurs essence. Pas Hervé. Ce responsable informatique de Rueil Malmaison dans les Hauts de Seine, qui a testé les deux motorisations, préfère la version gazole, pour le couple qu'elle offre, et pour sa consommation mesurée bien sûr.
Dans la famille d'Hervé, on est plutôt versé dans l'auto italienne. Sa femme conduit chaque jour une Fiat 500X et lui, jusqu'il y a deux ans, était au volant d'une Alfa Romeo Giulietta. Mais l'auto vieillissante, et le besoin d'un peu plus d'espace se faisant sentir, il s'est décidé à en changer. Pourquoi pas une Giulia ? Il essaie quelques modèles, "dont une version 280ch essence", mais aussi une version diesel de 2,2 l et 190ch qui l'impressionne, "surtout par son couple". Il est vrai qu'avec 450Nm, elle laisse les modèles essence de la marque milanaise en retrait, hormis la version Quadrifoglio, bien sûr.
C'est décidé : tant pis pour la mélodie des moteurs essence, et quitte à faire hurler les Alfistes les plus puristes, sa Giulia va rouler au gazole, "la conso et le prix à la pompe ont eux aussi fait la différence". On est en 2019 et il se met en quête du modèle idéal, avec en tête un cahier des charges très précis. "Une auto de direction, très peu kilométrée donc, et bien moins chère". Mais il est également à la recherche d'une finition particulière et d'une couleur qu'il a choisie. "Je voulais une Sport Edition Q4 de couleur grise, avec une boîte auto 8 rapports et des jantes de 19 pouces". Rien que ça. Il fouille le site Alfa France, mais en région parisienne, "soit le prix ne correspondait pas, soit la finition ou la couleur n'était pas la bonne". Et en plus, il souhaitait des packs d'équipements précis.
L'oiseau rare se trouve en Normandie
Au bout de quelque temps, l'horizon s'éclaircit du côté d'Évreux. La concession normande dispose exactement du modèle qu'il recherche. Elle a 96 km au compteur et, après négociation, le vendeur l'affiche à 42 500 euros, packs compris, au lieu des 51 000 du prix catalogue, sans les options. Plus de 20 % de remise : affaire conclue. On est en juin 2019, Hervé signe et prend possession de sa Giulia, qu'il finance avec un crédit bancaire. Depuis, il a fait 21 000 km à son bord. C'est peu pour un diesel. "Avant, j'étais un gros rouleur, mais je me suis rapproché de mon lieu de travail, et dorénavant, j'y vais en trottinette électrique, et plus en voiture". Rueil est à 17 km de son lieu de travail parisien et pour ce responsable informatique, l'autonomie de son petit deux roues est largement suffisante pour un aller-retour.
S'il a toujours le sourire au volant de sa Giulia, Hervé sait déjà qu'il la revendra : "je change généralement de voiture au bout de trois ans, pour ne pas perdre trop d'argent". Quelle sera sa prochaine auto ? Une Alfa, évidemment, mais il hésite, et attend le restylage de la Giulia, prévu pour l'an prochain. S'il ne lui convient pas, il s'engagera peut-être pour un Stelvio, le SUV de la marque italienne. Un crossover dans le garage de cet amateur de berlines ? "C'est une question de coffre, celui de la Giulia n'est pas convaincant et plutôt difficile d'accès". Le choix d'une auto ne dépend pas seulement du plaisir de conduire.
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