L'auto des voisins spécial Caradisiac - La Toyota Prius 2 de Manuel Cailliot en manque de pot
Depuis deux ans, le journaliste spécialiste de l'occasion circule à bord d'une hybride japonaise de 2006. Mais comme son pot catalytique a attiré les voleurs, et en attendant sa nouvelle ligne d'échappement, il a troqué son daily économique contre sa seconde voiture un peu plus gloutonne : une BMW 320i E36.
Durant l'été, l'auto des voisins prend des congés, mais pas tout à fait. La série se transforme le temps de cinq épisodes pour répondre à la question que vous vous êtes toujours posé : quelles sont les autos personnelles des journalistes de Caradisiac. De puissantes et rutilantes voitures très récentes ? Des youngtimers ? Des autos anciennes ? Attention aux surprises. Le premier à ouvrir le bal de cette série estivale n'est autre que Manuel Cailliot, le spécialiste maison de l'auto d'occasion.
Il passe son temps à ausculter la fiabilité de vos autos et de celles que vous souhaitez acheter. C'est donc fort logiquement que dans le cadre de sa vie personnelle, Manuel Cailliot roule chaque jour en Toyota Prius 2, un modèle réputé costaud, "Je l'ai acheté 5 000 euros à un ami et je connaissais parfaitement son historique et ses défauts". Des défauts qui sont avant tout esthétiques car la carrosserie de l'hybride japonaise est quelque peu touchée par le syndrome de l'automobile parisienne, avec son lot de rayures et de petits chocs.
C'est ainsi que cette Prius de 2006 et Manu coulent des jours heureux et ont effectué 32 000 km de concert. Du moins jusqu'au début de ce mois ou il a découvert que son pot d'échappement a tout bonnement disparu, volé par des amateurs de métaux rares. Une aventure qu'il a racontée sur Caradisiac. C'est donc devant un garage de la région parisienne que nous les retrouvons.
D'emblée, le journaliste, un peu schizophrène, l'avoue : il n'aime pas sa voiture, mais il lui trouve des tonnes de qualités. "Avant, je roulais en Skoda Octavia RS, mais grâce à la Prius, j'ai divisé ma facture d'essence par deux. Hiver comme été, elle consomme en moyenne 5 l". Et se contente de 6 l sur autoroute.
À l’intérieur, la Prius, en fnition Linea Sol, cache une autre surprise. : un équipement pléthorique pour l'époque. GPS couleur, climatisation, sellerie cuir, audio Bose avec un chargeur pour 6 CD, elle dispose de l'essentiel comme du superflu. Pour Manuel, c'était, en 2006, une façon pour Toyota de faire passer la pilule du prix. "Neuve, cette Prius était plutôt chère à l'achat". Mais ces petits agréments ne suffisent pas pour que le spécialiste de l'occasion prenne du plaisir au volant.
Une seconde auto pour le plaisir
Alors, pour ses ballades du week-end et pour garder le sourire, il s'est acheté une autre auto, réputée fiable elle aussi, mais à l'appétit un peu plus
exagéré. "C'est une BMW 320 i, une E36". Son trésor est sous le capot sous la forme du fameux 6 cylindres en ligne bavarois, ici en version 150 ch. "Je l'ai achetée 800 euros. Bien sûr, il y a quelques frais à prévoir. J'ai déjà changé les triangles et les suspensions et je dois encore m'occuper du freinage".
Après ces menus travaux, ce youngtimer retrouvera sa jeunesse malgré ses 280 000 km dépassés. Une auto dont Manu connaît également l'ancien propriétaire, puisque ce n'est autre que Pierre-Olivier Marie, rédacteur en chef adjoint de Caradisiac. Et si, après tout, le meilleur conseil que le roi de l'occasion puisse donner à ses lecteurs consistait à privilégier l'achat auprès de gens que l'on connaît personnellement ? Faire des affaires en famille, une bonne idée qui n'est malheureusement pas toujours simple à réaliser.
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