La fin du Peugeot 3008 2, un sacré numéro
C'est l'une des plus belles réussites commerciales de Peugeot qui vient de quitter l'usine de Sochaux. Un véhicule faisant désormais partie intégrante du paysage automobile tant on le croise souvent sur les routes, qui a contribué à sauver la marque après sa très mauvaise passe il y a dix ans.
Faites un test : amusez-vous à compter les Peugeot 3008 de seconde génération lorsque vous circulez sur l’autoroute. La probabilité d’en croiser un dans ce cadre-là est telle que vous aurez vite l’impression d’en voir partout ! Il faut dire que ce modèle figure parmi les plus beaux succès de l’histoire du constructeur au lion. Certes, il reste loin des records absolus de la Peugeot 206 (8,4 millions d’exemplaires au total) ou de la 205 (5,78 millions), connue pour avoir largement contribué à la remise en forme du constructeur. Le 3008 de seconde génération se contente de 1 388 163 exemplaires, dont le tout dernier doit sortir d’usine aujourd’hui à Sochaux. Mais la marge sur un SUV de ce genre et celle sur une petite citadine n’ont absolument rien de commun.
Après le million du premier 3008 déjà auréolé d’un joli succès, ce 3008 de seconde génération restera comme un vrai carton dans l’histoire de Peugeot. Il possédait tous les ingrédients de la voiture familiale classique et incontournable : un design qui plaisait au plus grand nombre, un intérieur séduisant, une bonne habitabilité, une tarification bien placée au regard de la concurrence et surtout, un excellent niveau de consommation grâce à son châssis moins lourd que celui de ses rivaux. Certes, il souffre désormais comme les autres modèles de la gamme équipés de ce bloc (et ceux d’autres constructeurs de l’ancien groupe PSA) de la mauvaise image de fiabilité du bloc essence Puretech. Mais sa réussite commerciale a facilité la réorganisation de Peugeot depuis la fin de la décennie dernière, qui sortait d’une très mauvaise passe.
Quid du nouveau 3008 ?
Rappelons que ce 3008 de seconde génération vient d’être remplacé par la troisième mouture, disponible en version 100% électrique mais aussi dans une version essence à hybridation légère (toujours sur la base d’un moteur essence trois cylindres de 1,2 litre). Si son style semble plaire lui aussi, l’engin est beaucoup plus lourd que l’ancien à cause de son architecture STLA Medium conçue pour pouvoir supporter une électrification totale. Sa version électrique E-3008 a aussi été surclassée par le Renault Scénic E-Tech Electric dans notre premier comparatif et le Renault Austral lui vole dans les plumes en version thermique grâce à des qualités supérieures à celles de l’ancien Kadjar. Bref, pas sûr du tout que ce nouveau 3008 parvienne au même succès que le précédent.
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