La France mise aussi sur le gaz naturel
Non, il n’y a pas que l’électrique dans la vie de la mobilité. Une récente étude d’experts a fait état d’un scepticisme bien ancré parmi les décideurs du monde automobile d’une orientation vers l’électrification des véhicules qui ressemble à une marche forcée cadencée au pas. Un rythme donné par des pouvoirs publics qui, néanmoins, ne négligent pas d’autres sources d’énergie. La preuve avec L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) qui récompense huit projets développés par des collectivités et des entreprises. Ils bénéficieront d'un financement public et ils misent sur le développement des véhicules roulant au gaz naturel.
Il est identifié sous le trigramme GNV et il est bien moins polluant que le gazole. Bienvenu dans le monde du gaz naturel que l’on a l’impression de laisser en friche. Pourtant, on s’active à son expansion. Huit projets ont été retenus visant à développer le parc automobile et le nombre de stations d'approvisionnement. Cela représente plus de 381 millions d'euros d'investissements dont 30 millions d'euros d'aides de l'État, à travers le Programme d'investissements d'avenir, selon un communiqué du gouvernement. Le soutien de l'État vise à "impulser une dynamique décisive en vue d'atteindre les ambitions européennes et nationales de carburants alternatifs", précisent le gouvernement et l'Ademe.
L’ambition est d'installer en France, dans les quatre prochaines années, 100 nouvelles stations d'approvisionnement de gaz naturel véhicule (GNV). Seront également mis en service plus de 2 100 véhicules équivalents poids lourds dédiés au transport de marchandises. La loi française sur la transition énergétique votée en 2015 prévoit que 3 % des poids lourds roulent au gaz naturel en 2023, soit une multiplication par dix de la consommation de gaz carburant. La France compte actuellement 38 stations publiques et plusieurs milliers de poids lourds en circulation.
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